International
Cinq tribus autochtones exhortent Joe Biden à faire de leur terre ancestrale un monument national

Les dirigeants de cinq tribus indigènes de Californie se retrouvent cette semaine à Washington pour exhorter le président, Joe Biden, à faire du monument national Chuckwalla, une zone désertique qu’ils partagent avec des centaines d’espèces d’animaux et de plantes et qui, avec cette désignation, augmenterait leur protection.
Ce n’est pas la première fois qu’ils soulèvent cette pétition à l’exécutif américain, mais les élections du 5 novembre ont accru leur besoin de laisser cette affaire fermée avant cette date, à laquelle l’ancien président et candidat républicain Donald Trump (2017-2021) pourrait être le vainqueur.
« Nous voulons nous assurer que Biden signe la règle et ajoute cela à son héritage », a déclaré à EFE mardi Altrena Santillanes, représentante des Indiens Cahuilla.
Chuckwalla abrite les tribus indigènes des Iviatim, Nüwü, Pipa Aha Macav, Kwatsáan et Maara’yam, également connues sous le nom de Cahuilla, Chemehuevi, Mohave, Quechan et Serrano. Obtenir qu’il soit désigné comme monument national, selon sa revendication, contribuerait à protéger ce terrain de 627.000 acres.
« Notre histoire depuis les temps commémoratifs se trouve dans cette région », a ajouté Santillanes. « En tant que chefs tribaux, nous regardons toujours vers l’avenir. Cela aiderait à préserver nos liens ancestraux. Comment les nouvelles générations connaîtront-elles leur histoire si elles ne peuvent pas retourner sur cette terre et voir ce que nos ancêtres ont laissé ? ».
Les monuments nationaux sont établis par la législation du Congrès ou par ordre exécutif du président en recourant à la loi sur les antiquités de 1906, qui protège les vestiges historiques ou préhistoriques ou toute antiquité sur les terres fédérales et prévoit, entre autres, des sanctions pénales pour leur destruction ou leur appropriation non autorisée.
La principale différence avec un parc national est que ce dernier, selon l’Association pour la conservation des parcs nationaux, couvre traditionnellement des zones plus vastes et plus riches en ressources naturelles.
Le groupe qui veut élever Chuckwalla au rang de monument national se réunit cette semaine à Washington avec des représentants du Congrès et prévoit également de le faire avec des membres de la Maison Blanche.
« Il s’agit d’une question urgente. Il y a eu des dommages aux biens culturels ou aux ressources tribales qui inquiètent les peuples tribaux, et cela inclut la dégradation de la biodiversité », souligne Cassaundra Pino, gestionnaire de l’organisation Conservation nationale de la terre native-américaine.
Ces tribus sont également aux affaires « avec la menace de la crise climatique ». Protéger les écosystèmes désertiques comme celui de Chuckwalla, ajoute l’expert à EFE, « est une part immense lorsqu’il s’agit d’aborder cette question ».
Le monument national qu’ils réclament est situé au sud du parc national Joshua Tree et s’étend de la région de la vallée de Coachella à l’ouest à près du fleuve Colorado à l’est. Il tire le nom d’un reptile désertique de cette région et, selon ses défenseurs, ces terres sont un sanctuaire pour une grande variété de faune.
Leur revendication a été soutenue par un groupe de 24 législateurs, dont Alex Padilla ou Raul Ruiz.
Biden, qui ne se présentera pas à la réélection en novembre, a nommé depuis son arrivée au pouvoir en 2021 cinq nouveaux monuments nationaux et en a élargi deux, protégeant ainsi, selon ses chiffres, près de 1,6 million d’acres de terres publiques.
International
Trump fixe un ultimatum de deux semaines à l’Iran pour éviter des frappes américaines

Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que l’Iran avait un délai « maximal » de deux semaines pour éviter d’éventuelles frappes aériennes des États-Unis, suggérant qu’il pourrait prendre une décision avant ce délai.
Il a également minimisé la possibilité de demander à Israël de cesser ses attaques, en réaction aux déclarations du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, qui a affirmé que Téhéran ne reprendrait pas les négociations avec Washington tant qu’Israël poursuivrait son offensive.
« Je leur donne un délai, et je dirais que deux semaines, c’est le maximum », a déclaré Trump à la presse lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait une action militaire avant cette échéance.
Il a ajouté que l’objectif était de « voir s’ils retrouvent le bon sens ».
Jeudi, Trump avait indiqué qu’il prendrait une décision sur une éventuelle intervention militaire américaine pour soutenir Israël « dans les deux semaines », évoquant une « possibilité substantielle de négociations » avec l’Iran.
Ces propos avaient été interprétés comme l’ouverture d’une fenêtre de négociations de deux semaines pour tenter de mettre fin à la guerre entre Israël et l’Iran.
Mais les dernières déclarations du président laissent entendre qu’il pourrait agir plus tôt s’il juge que les efforts vers le démantèlement du programme nucléaire iranien n’avancent pas.
Israël a lancé une campagne de frappes aériennes contre l’Iran le 13 juin, affirmant que Téhéran était sur le point de se doter de l’arme nucléaire. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et l’envoi de drones.
Trump a écarté la possibilité d’une médiation européenne, affirmant que les pourparlers des chefs de la diplomatie allemande, française, britannique et de l’Union européenne avec le ministre iranien des Affaires étrangères « n’ont rien apporté ».
« L’Iran ne veut pas parler à l’Europe. Ils veulent parler avec nous. L’Europe ne pourra rien faire dans cette affaire », a déclaré Trump à son arrivée à Morristown, dans le New Jersey.
Interrogé sur une éventuelle demande à Israël de suspendre ses frappes, comme l’a exigé Téhéran, Trump a répondu qu’il était « très difficile de faire cette demande en ce moment ».
International
Le sud du Mexique endeuillé par l’ouragan Erick : deux morts et de lourds dégâts

Au moins un enfant et un adulte ont perdu la vie lors du passage de l’ouragan Erick dans le sud du Mexique, où le phénomène se dissipait dans la nuit de jeudi, après avoir causé également d’importants dégâts matériels dans plusieurs communautés côtières.
Le gouvernement de l’État de Oaxaca, dans le sud du pays, où le cyclone a touché terre à l’aube, a confirmé qu’un homme est mort électrocuté alors qu’il participait à des travaux de déblaiement. Il aurait manipulé des câbles à haute tension près d’un ruisseau dans la commune de San Pedro Pochutla.
Dans l’État voisin de Guerrero, les autorités de la protection civile ont indiqué qu’un enfant est décédé dans la localité de San Marcos, emporté par un cours d’eau alors que sa mère tentait de le traverser avec lui dans les bras.
Selon le dernier rapport du Centre national des ouragans des États-Unis (NHC), le phénomène s’est affaibli durant la nuit pour devenir une dépression tropicale située à 155 kilomètres du port d’Acapulco, avec des vents soutenus atteignant 45 km/h.
Erick avait frappé la côte d’Oaxaca, près de la frontière avec l’État de Guerrero, tôt jeudi matin comme un ouragan de catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson (qui en compte 5). Juste avant de toucher terre, il avait brièvement atteint la catégorie 4.
Des communautés côtières comme celle de Lagunas de Chacahua, dans l’État d’Oaxaca et peuplée d’environ 2 800 habitants, ont subi de plein fouet la tempête. Celle-ci a arraché les toits en feuilles de palmier de nombreuses habitations et commerces, et inondé les rues, a constaté l’AFP.
« C’était très violent, horrible… tout le village est sans abri, sans vêtements, nous n’avons reçu aucune aide », a témoigné Francisca Ávila, une femme au foyer de 45 ans, déplorant la perte de la majorité de ses biens domestiques.
Bien qu’il ait pénétré par une zone faiblement peuplée et traversé une chaîne montagneuse, l’ouragan a provoqué d’intenses précipitations. Les autorités mexicaines maintiennent une alerte en raison du risque de glissements de terrain et d’inondations.
International
Trump conserve le contrôle de la Garde nationale en Californie, selon une cour d’appel

Une cour fédérale d’appel a statué jeudi que le président Donald Trump pouvait continuer à exercer le contrôle de la Garde nationale à Los Angeles pour faire face aux manifestations contre sa politique migratoire, malgré l’opposition des autorités de l’État de Californie.
Trump avait ordonné ce mois-ci le déploiement de milliers de soldats de la Garde nationale et de centaines de Marines dans la ville californienne, en réponse à des manifestations parfois marquées par des actes de violence contre les opérations de répression de l’immigration clandestine.
La semaine dernière, un juge avait ordonné au président de restituer le contrôle de la Garde nationale au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, opposé à cette décision. Mais jeudi, la cour d’appel a jugé que Trump avait agi dans les limites de ses compétences légales en ordonnant le déploiement de 4 000 membres de la Garde nationale pendant 60 jours, afin de « protéger le personnel exerçant des fonctions fédérales et de défendre les biens fédéraux ».
« GRANDE VICTOIRE », s’est félicité le président sur son réseau Truth Social à l’annonce de la décision.
« Partout aux États-Unis, si nos villes ou nos citoyens ont besoin de protection, c’est à nous de la leur fournir, surtout si la police locale ou étatique n’est pas en mesure d’assurer cette mission, quelle qu’en soit la raison », a-t-il ajouté.
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