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International

Ce sont les nouvelles règles du Vatican pour approuver les phénomènes surnaturels

Le Vatican a publié ce vendredi les nouvelles règles pour approuver les apparitions ou les phénomènes surnaturels afin qu’ils puissent faire l’objet d’un culte, en changeant la procédure car, après une étude par l’évêque, un ‘Nihil obstat’ suffira (il n’y a pas d’objection) et la déclaration de « surnaturalité » ne sera plus nécessaire.

Le document indique clairement que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi et le pape auront toujours le dernier mot pour intervenir et l’approuver ou le rejeter à tout moment et que seul le pontife pourra déclarer la « surnaturalité » d’un cas.

Un document d’environ 20 pages explique la nécessité de mettre de l’ordre avec des « procédures claires » dans ce type de manifestations d’origine surnaturelle présumée qui ont parfois conduit à « commettre des actes gravement immoraux ou ont été un prétexte pour exercer la domination sur les personnes ou commettre des abus ».

Les règles pour procéder à l’évaluation des apparitions et révélations présumées qui s’appliquaient jusqu’à aujourd’hui avaient été approuvées par Paul VI en 1978, il y a plus de 40 ans, mais n’ont été publiées que 33 ans plus tard, en 2011.

Et ces décisions exigeaient des temps très longs, voire des décennies, et on arrivait trop tard avec l’approbation ecclésiale nécessaire, note le document écrit par le préfet de la Doctrine de la Foi, le cardinal argentin Víctor Manuel Fernández, et approuvé par le pape François.

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Jusqu’à présent, les procédures suivies par le Dicastère étaient orientées vers une déclaration de « surnaturalité » ou de « non surnaturalité » par l’évêque, mais cela prenait de nombreuses années et en fait, après 1950, seuls 6 cas ont été résolus, alors que de nombreux épisodes ont proliféré dans le monde auxquels l’Église n’a pas donné de réponse.

Par conséquent, à partir de maintenant, l’affaire ne se terminera pas par une déclaration de ‘supernaturalitate’, mais l’évêque pourra donner son ‘Nihil obstat’, mais aussi cinq autres types de jugement avec des nuances différentes et ce sera toujours le Dicastère qui approuvera finalement ou le pape, mais sans avoir à déclarer clairement qu’il est ‘authentique’.

« D’autre part, cette intervention laisse naturellement ouverte la possibilité que, en prêtant attention à l’évolution de la dévotion, une intervention différente puisse être nécessaire à l’avenir », ajoute le document.

Que faudra-t-il prendre en compte pour l’approbation ? : « S’il est possible d’apercevoir dans les phénomènes d’origine présumée surnaturelle la présence de signes de l’action divine ; si dans les éventuels écrits ou messages des personnes impliquées dans les phénomènes présumés, il n’y a rien qui soit contraire à la foi et aux bonnes mœurs ; s’il est licite d’apprécier leurs fruits spirituels, ou s’il est nécessaire de les purifier d’éléments problématiques… ».

L’examen de ces phénomènes surnaturels peut conduire à six conclusions de la part de l’évêque : le ‘Nihil obstat’ suppose « que bien qu’aucune certitude ne soit exprimée quant à l’authenticité surnaturelle du phénomène, de nombreux signes d’une action du Saint-Esprit sont reconnus » mais aussi cinq autres conclusions qui nécessiteront un approfondissement et une clarification doctrinale.

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L’évêque pourra également considérer le cas : ‘Prae oculis habeatur’, lorsque « bien que d’importants signes positifs soient reconnus, on remarque également certains éléments de confusion ou de risques potentiels qui nécessitent un discernement prudent » ou « Curatur », lorsque « plusieurs éléments problématiques ou significatifs sont détectés, mais en même temps il existe déjà une large diffusion du phénomène et une interdiction qui pourrait inquiéter le peuple de Dieu est déconseillée ».

Ou aussi « Sous mandat », dans lequel « les problèmes détectés ne sont pas liés au phénomène lui-même, riche en éléments positifs, mais à une personne, une famille ou un groupe de personnes qui font un usage inapproprié ».

Le document comprend également toutes les règles strictes à suivre pour mener une enquête approfondie sur l’affaire, par exemple : « La crédibilité et la bonne réputation des personnes qui prétendent être destinataires d’événements surnaturels ou être directement impliquées dans ceux-ci, ainsi que des témoins entendus ».

« En particulier, il faut tenir compte de l’équilibre psychique, de l’honnêteté et de la droiture dans la vie morale, de la sincérité, de l’humilité et de la docilité habituelle envers l’autorité ecclésiastique, de la volonté de collaborer avec elle et de la promotion d’un esprit de communion ecclésiale authentique », lit-on.

Et que les soi-disant « voyants » ne suivent pas « une recherche de profit, de pouvoir, de renommée, de notoriété sociale, d’intérêt personnel étroitement lié au fait » ou ne présentent pas « des altérations psychiques ou des tendances psychopathiques chez le sujet, qui pourraient avoir exercé une influence sur le fait surnaturel présumé ».

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Face à tout cela, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi et le Pape ont toujours le dernier mot pour intervenir et l’approuver ou le rejeter à tout moment.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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