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International

Les habilitations politiques au Venezuela, une sanction en hausse

Au Venezuela, le nombre de politiciens disqualifiés pour exercer des fonctions publiques est en augmentation, avec la décision la plus récente du Contrôleur général d’appliquer cette sanction à cinq opposants, une action que le chavisme défend en demandant une « action pénale », mais qui est considérée par l’avocat Juan Carlos Apitz comme un acte qui affecte le système démocratique.

« Qui en souffre ici (…) le système démocratique, parce que le système démocratique repose, entre autres, sur le vote, sur la participation aux questions publiques », a déclaré à EFE le doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université centrale du Venezuela (UCV).

Selon lui, le contrôleur général se dépasse dans ses compétences en punissant les dirigeants avec des disqualifications, malgré le fait que l’article 105 de la loi qui régit les compétences de cet organisme lui permet d’appliquer cette sanction pour un maximum de 15 ans.

« Cet article qui le permet n’est pas d’aujourd’hui. Dans d’autres lois antérieures à l’année 2000, il existait déjà, ce qui se passe, c’est qu’il n’avait jamais été utilisé parce qu’il y a toujours eu le soupçon fondé qu’il s’agissait d’un article inconstitutionnel, parce que désactiver politiquement, c’est arracher les droits politiques d’un citoyen », a-t-il expliqué.

L’article 65 de la Constitution stipule que ceux qui sont condamnés pour des crimes commis au cours de l’exercice de leurs fonctions et autres qui affectent le patrimoine public ne pourront pas être admissibles à des postes publics, dans le délai fixé par la loi, à compter de l’exécution de la condamnation et en fonction de la gravité du délit.

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Le contrôleur général a récemment désactivé cinq opposants, dont deux maires, pour exercer « n’importe quelle fonction » publique pendant 15 ans, ainsi qu’un autre anti-chavista pour une période de 12 mois, comme on peut le constater sur le site web de l’institution.

Les personnes sanctionnées sont les maires de la municipalité d’El Hatillo (État de Mirante, nord), Elías Sayegh, et de Los Salias (Miranda), José Fernández, l’ancien député Tomás Guanipa, l’ancien maire Carlos Ocariz, tandis que l’ancien parlementaire Juan Carlos Caldera est disqualifié pendant 12 mois.

Jusqu’à présent, le contrôleur n’a pas rendu publiques les résolutions expliquant les raisons de ces disqualifications.

Cette action est soutenue par le premier vice-président du Parti socialiste uni du Venezuela (Psuv), Diosdado Cabello, qui a récemment demandé une « action pénale d’accompagnement » pour ces anti-chavistes qu’il a accusés de crimes de corruption.

« Que cette disqualification administrative soit désormais accompagnée de l’exercice de la justice pénale. Cet argent est des Vénézuéliens. Ce sont des corrompus (…) ils ont livré Citgo (…) ils ont remis notre or en échange d’une commission (…) qu’ils paient et rendent tout ce qu’ils doivent rendre (…) c’est un danger pour les finances publiques », a déclaré Cabello.

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Le procureur général, Tarek William Saab, a lié Ocariz à une « conspiration politique » dans l’affaire Pdvsa-Cripto, dans laquelle, depuis mars 2023, « un réseau de hauts fonctionnaires a été démantelé, dont beaucoup sont des présidents filiales de Pdvsa, qui, après les avoir arrêtés, ont déclaré comment ils utilisaient leurs charges pour mener des opérations pétrolières illégales ».

L’avocat Juan Carlos Apitz a réitéré que les habilitations politiques doivent être la conséquence d’une décision d’un tribunal condamnant un fonctionnaire pour gestion irrégulière de fonds publics.

« On voit le nombre de personnes handicapées au Venezuela et on dit : il y a une situation irrégulière ici, qui est presque une épidémie », a-t-il ajouté.

Le doyen a attiré l’attention sur le fait que la plupart des personnes disqualifiées sont anti-chavistes, et considère donc que « ce sont des raisons politiques qui conduisent à l’inactivation de retirer ces personnes du milieu ».

Apitz a expliqué que le contrôleur doit examiner les comptes remis par les fonctionnaires et, s’il détecte une irrégularité, renvoyer le dossier au parquet afin que, s’il le juge approprié, une action pénale commence.

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« Cela ne peut pas être fait par le contrôleur seul, c’est le tribunal où il faut discuter et se permettre le droit à la défense », a-t-il déclaré.

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International

Marco Rubio prévoit une visite prochaine au Mexique, selon un responsable américain

Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, visitera le Mexique « dans un avenir très proche », a confirmé ce lundi le sous-secrétaire d’État, Christopher Landau, lors d’une conférence de presse téléphonique.

Landau, qui s’est rendu la semaine dernière à Mexico et a rencontré la maire de la ville, Claudia Sheinbaum, a expliqué qu’une partie de cette rencontre avait été consacrée à la préparation de la visite du chef de la diplomatie américaine, qui pourrait être accompagné d’autres hauts responsables du gouvernement.

« Nous n’avons pas encore de date précise, mais nous espérons que ce sera très prochainement », a-t-il déclaré.

En février dernier, une délégation mexicaine dirigée par le ministre des Affaires étrangères Juan Ramón de la Fuente s’est rendue à Washington pour rencontrer la nouvelle administration de Donald Trump. Une visite similaire est maintenant attendue dans la capitale mexicaine.

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International

Plus de 56 000 Mexicains rapatriés des États-Unis depuis janvier, selon le gouvernement

Le gouvernement mexicain a accueilli 56 298 compatriotes expulsés des États-Unis depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier dernier, dans le cadre du programme « México te abraza », a déclaré ce lundi le sous-secrétaire à l’Intérieur, Arturo Medina Padilla.

« L’objectif est de recevoir et de répondre aux besoins de nos compatriotes, tout en garantissant et en respectant l’exercice de leurs droits humains », a souligné Medina lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement, présidée cette fois par la secrétaire à l’Intérieur, Rosa Icela Rodríguez.

Le fonctionnaire a expliqué que cet effort bénéficie du soutien de 34 agences gouvernementales mexicaines ainsi que du secteur privé.

Ce chiffre représente une augmentation de 67,6 % par rapport au dernier bilan de mai dernier. Par ailleurs, il a été précisé que 24 082 personnes ont été accueillies dans l’un des dix centres d’accueil gérés par le gouvernement.

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International

Miguel Uribe, candidat colombien, opéré d’urgence pour une hémorragie cérébrale

Le candidat à la présidence de la Colombie, Miguel Uribe, blessé par balle la semaine dernière lors d’un événement public, a été opéré en urgence ce lundi en raison d’un « saignement intracérébral aigu », a annoncé la clinique qui le soigne.

Le sénateur de 39 ans a été admis dans un centre médical le 7 juin avec trois blessures par balle, deux à la tête et une à la jambe. Les médecins l’avaient opéré le jour même ainsi que dimanche dernier.

La clinique a précisé lundi qu’Uribe « a nécessité une intervention neurochirurgicale d’urgence en raison de signes cliniques et d’images radiologiques montrant un saignement intracérébral aigu ».

La famille a indiqué dans un communiqué qu’il s’agissait d’une « petite hémorragie » résultant de l’intervention de la veille.

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