International
Les sondades au pied de l’urne donnent comme clairement gagnant l’opposition dans les législatives sud-coréennes
Les premiers sondages au pied des urnes donnent comme vainqueur des élections législatives qui ont eu lieu mercredi en Corée du Sud le Parti démocratique (PD), qui aurait obtenu une nette majorité de sièges au Parlement.
Le sondage publié par la chaîne de radio-télévision publique KBS accorde au libéral PD et à son parti satellite entre 178 et 196 sièges, tandis que la station privée JTBC lui accorde entre 168 et 193 des 300 sièges de la Chambre.
À son tour, KBS estime que le Parti conservateur et au pouvoir populaire (PPP) au pouvoir de Yoon et sa formation affiliée, le Parti de l’avenir du peuple (PFP), obtiendrait à peine entre 87 et 105 sièges et JTBC estime que ses résultats lui vaudront entre 87 et 111, ce qui représente une défaite plus connue que celle récoltée en 2020 et qui affaiblit considérablement l’actuel président sud-coréen.
Deux autres chaînes qui ont publié leurs sondages peu après ont donné des résultats très similaires, comme SBS, qui accorde 183-197 sièges au PD et 85-100 au PPP, ou MBC qui parle de 184-197 sièges pour l’opposition et 85-99 pour le parti au pouvoir.
Tout indique donc que Yoon Suk-yeol deviendra le premier président de la démocratie sud-coréenne à ne pas avoir le contrôle de l’Assemblée nationale à aucun moment de son mandat – qui ne permet pas la réélection – de cinq ans, dont il lui en reste encore trois.
Le coup pour le gouvernement peut être fort si les prévisions sont respectées, puisqu’une majorité des deux tiers (200 sièges) à la Chambre – un chiffre qui caresse le PD et qu’il peut en tout cas atteindre en tissant des alliances avec d’autres partis minoritaires – permet de contourner les vetos présidentiels.
Le veto présidentiel est un recours dont Yoon a utilisé jusqu’à neuf fois au cours de ses deux années de mandat (seul un autre président conservateur, Roh Tae-woo, en avait utilisé autant jusqu’à présent).
Cela lui a permis de rejeter des résolutions visant à réenquêter en profondeur sur la tragédie d’Itaewon, qui a fait 159 morts lors des célébrations d’Halloween à Séoul en 2022, ou pour enquêter sur la première dame elle-même, Kim Keon-hee, pour avoir prétendument accepté des pots-de-vin.
Une majorité des deux tiers à l’Assemblée nationale donnerait également à l’opposition la possibilité d’approuver la destitution parlementaire de Yoon, qui devrait ensuite être approuvée par la Cour constitutionnelle.
C’est là que des formations telles que le Parti minoritaire pour la reconstruction de la Corée (PRC), de l’ancien ministre de la Justice, Cho Kuk, entrent en jeu.
Les sondages de la semaine dernière ont placé la troisième force la plus votée pour le PRC, qui a fait campagne sous le slogan « Trois ans, c’est trop long » et la promesse de réussir à destituer Yoon avant l’expiration de son mandat.
International
Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis
Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.
« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.
« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.
Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.
L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).
En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.
International
Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas
Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.
« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.
Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.
Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.
Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.
Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.
Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.
International
Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.
Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.
« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.
Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.
Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.
La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.
Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.
Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.
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