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International

L’Équateur prolonge de 30 jours l’état d’exception déclaré après une attaque de narcotrafiquants

Le gouvernement équatorien a prolongé jeudi de 30 jours l’état d’exception, qui permet le déploiement de militaires pour maintenir l’ordre dans les rues et les prisons, décrété en janvier suite à une violente attaque de groupes de narcotrafiquants, a annoncé le gouvernement.

Le président Daniel Noboa, autoproclamé de centre-gauche et en fonction depuis novembre, a émis un décret par lequel il a décidé de “renouveler pour trente jours supplémentaires” l’état d’urgence dans tout le pays, décrété le 8 janvier dernier.

La mesure, qui concerne le système pénitentiaire devenu un centre opérationnel pour les organisations de narcotrafic pour envoyer de la drogue vers les États-Unis et l’Europe, est due à la “grave perturbation interne” et au “conflit armé interne” auquel est confrontée la nation, selon le document.

La Constitution permet au président de maintenir l’état d’exception jusqu’à 90 jours consécutifs.

Noboa a imposé l’état d’exception le 8 janvier après que Adolfo “Fito” Macías, chef d’une des principales organisations criminelles du pays, se soit évadé d’une prison de Guayaquil (sud-ouest) où il purgeait une peine de 34 ans de prison pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.

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Après l’évasion de Fito, qui n’a toujours pas été capturé, des groupes de narcotrafiquants ont de nouveau attaqué avec violence, faisant une vingtaine de morts, plus de 200 policiers et gardiens de prison temporairement pris en otage dans les prisons et dans les rues, ainsi que des attaques à l’explosif.

Le président a même déclaré le 9 janvier le pays en “conflit armé interne” et a ordonné aux forces armées de neutraliser une vingtaine de bandes liées aux cartels mexicains et colombiens, qu’il a qualifiées de “terroristes” et “belligérantes”.

La Cour constitutionnelle a estimé que la déclaration de “conflit armé interne” peut être indéfinie car elle n’est pas liée à l’état d’exception.

L’état d’exception permet également au président de suspendre des droits, ce qui est maintenu pour l’inviolabilité de la correspondance dans le but d’identifier des “comportements illicites”.

Grâce à ces mesures, l’Équateur – situé entre la Colombie et le Pérou, les principaux producteurs mondiaux de cocaïne – a réussi à saisir environ 65 tonnes de drogue depuis janvier.

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Les militaires sont également chargés des prisons, théâtre de violents affrontements armés entre bandes qui ont fait plus de 460 morts depuis 2021, dans des massacres qui figurent parmi les pires d’Amérique latine.

En raison du trafic de drogue, le nombre d’homicides est passé de 6 au record de 46 pour 100 000 habitants entre 2018 et 2023, faisant du pays l’un des plus violents au monde.

L’état d’urgence a permis de réduire le taux d’homicides de 28 par jour au cours de la première semaine de janvier à 11 après deux semaines, selon des données officielles.

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International

Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis

Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.

« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.

« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.

Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.

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L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).

En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.

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International

Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas

Le président Petro appelle à une discussion sur les réformes sociales en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.

« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.

Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.

Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.

Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.

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Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.

Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.

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International

Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique

Le candidat à la présidence mexicaine appelle à la poursuite des idéaux d'AMLO

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.

Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.

« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.

Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.

Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.

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La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.

Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.

Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.

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