International
Cuba et les États-Unis analysent le respect des accords de migration

15 novembre |
Les gouvernements de Cuba et des États-Unis se sont réunis mardi à La Havane pour analyser le respect des accords bilatéraux en matière de migration.
« Lors des discussions sur la migration, Cuba a réitéré sa préoccupation concernant les mesures qui stimulent la migration irrégulière et qui restent en vigueur par décision politique du gouvernement américain », a indiqué le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, sur son compte officiel sur le réseau X.
Le ministre des affaires étrangères a déclaré que Cuba « demandait instamment le respect des accords bilatéraux en matière de migration dans leur intégralité et non de manière sélective ».
Lors des discussions bilatérales sur les migrations, la délégation cubaine était dirigée par le vice-ministre des affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío Domínguez.
Le secrétaire d’État adjoint au Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du département d’État, Eric Jacobstein, a dirigé la partie américaine, a expliqué le ministère cubain des affaires étrangères dans un communiqué.
L’entité a expliqué qu’au cours de la réunion, les parties ont passé en revue l’état d’avancement des accords migratoires bilatéraux, dont les textes consacrent l’engagement mutuel à garantir une migration régulière, sûre et ordonnée.
« La délégation cubaine a réitéré sa volonté de respecter les engagements établis et a exprimé sa préoccupation quant aux mesures d’encouragement à la migration irrégulière qui restent en vigueur à la suite d’une décision politique du gouvernement des États-Unis », a ajouté le bulletin.
La nation caribéenne a souligné que le blocus économique imposé par les États-Unis et les mesures de durcissement extrême appliquées depuis 2019 créent « un stimulant important pour la migration irrégulière ».
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
-
International19 heures ago
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie
-
International19 heures ago
Léon XIV renvoie de l’état clérical un diacre condamné pour abus sexuels en Italie
-
International3 jours ago
Une explosion dans un bar de Madrid provoque l’effondrement partiel d’un bâtiment
-
International19 heures ago
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue
-
International19 heures ago
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville
-
International2 jours ago
Trump n’exclut pas une intervention au Venezuela face aux tensions croissantes avec Caracas
-
Amérique centrale2 jours ago
Marco Rubio : « La relation entre les États-Unis et le Salvador n’a jamais été aussi forte »