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Amérique centrale

Washington et l’ONU condamnent le siège judiciaire du tribunal électoral du Guatemala

Washington et l'ONU condamnent le siège judiciaire du tribunal électoral du Guatemala
Photo: Reuters

2 octobre |

Le gouvernement des États-Unis et les Nations unies ont condamné dimanche le siège judiciaire du Tribunal suprême électoral (TSE) du Guatemala comme une action antidémocratique qui sape les institutions démocratiques du pays et compromet la transition pacifique du pouvoir après les élections présidentielles. Les inquiétudes se sont intensifiées après une nouvelle descente au siège du TSE, au cours de laquelle des procureurs guatémaltèques ont confisqué du matériel électoral sous prétexte d’enquêter sur des allégations d’irrégularités lors des élections de juin, bien que les observateurs locaux et internationaux n’aient trouvé aucune preuve de fraude.

Le président élu Bernardo Arevalo a dénoncé les actions du procureur contre le TSE comme un « coup d’État en cours » visant à l’empêcher d’assumer la présidence en janvier. Les États-Unis ont qualifié la procureure générale Consuelo Porras et le procureur Rafael Curruchiche de « corrompus » et d' »antidémocratiques ». En réponse, le département d’État a annoncé qu’il prenait des mesures actives pour imposer des restrictions en matière de visas aux personnes qui continuent de saper la démocratie guatémaltèque, y compris les membres actuels et anciens du Congrès et les acteurs judiciaires impliqués dans ce type de comportement.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a exprimé sa profonde inquiétude face à une série d’actions troublantes qui semblent destinées à compromettre l’intégrité du processus électoral et à saper l’État de droit au Guatemala. Il a exhorté les autorités guatémaltèques à s’abstenir de remettre en cause la volonté du vote populaire et a appelé au plein respect du droit de réunion pacifique en cette période de tension dans le pays. L’Union européenne et l’Organisation des États américains se sont également prononcées contre le nouveau raid.

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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