International
La présidente argentine se rend en Inde pour participer au sommet du G20
8 septembre |
Le président argentin, Alberto Fernandez, s’est rendu à New Delhi (capitale de l’Inde) pour participer au sommet du Groupe des 20 (G20), a indiqué jeudi un communiqué.
« Le président Alberto Fernández est parti pour la ville de New Delhi afin de participer au 18e sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20, qui aura lieu les 9 et 10 septembre », indique le texte publié par la Casa Rosada dans un communiqué.
Le président devrait participer avec ses homologues aux sessions plénières « One Earth » et « One Family », qui se tiendront au Bharat Mandapam International Convention and Exhibition Centre (IECC).
L’agenda du chef d’État prévoit des réunions avec son homologue sud-coréen, Yoon Suk Yeol, ainsi qu’avec celui des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, et le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi.
Les médias locaux ont rapporté que M. Fernández parlera des défis environnementaux, tels que les effets du changement climatique, la perte de biodiversité, la désertification et la pollution, entre autres.
Il abordera également le développement durable, les progrès et les défis à venir dans les domaines des droits de l’homme et de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le président sera accompagné dans ce voyage par le ministre des affaires étrangères, Santiago Cafiero, le secrétaire général de la présidence, Julio Vitobello, et la porte-parole de la présidence, Gabriela Cerruti, entre autres membres de la délégation.
International
Trump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis
Le président des États-Unis, Donald Trump, a affirmé ce mercredi que le Venezuela avait retiré illégalement aux entreprises américaines leurs droits pétroliers et qu’il entendait les récupérer.
« Rappelez-vous qu’ils nous ont retiré tous nos droits énergétiques. Ils nous ont pris tout notre pétrole il n’y a pas si longtemps. Nous le voulons de retour. Ils nous l’ont pris illégalement », a déclaré le président à la presse depuis la base aérienne d’Andrews, près de Washington.
« Nous le voulons de retour. Ils nous ont retiré nos droits pétroliers. Pourtant, comme vous le savez, il y a énormément de pétrole là-bas. Ils ont expulsé nos entreprises et nous voulons récupérer ces droits », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un blocage total de l’entrée et de la sortie du Venezuela pour les navires pétroliers sanctionnés par le gouvernement américain.
Le président a ainsi renforcé la pression sur le Venezuela, un pays fortement dépendant du secteur pétrolier, après la saisie, la semaine dernière, d’un navire ayant quitté le pays sud-américain et la confiscation de la cargaison de brut qu’il transportait.
L’industrie pétrolière vénézuélienne a été nationalisée le 1er janvier 1976, sous la première présidence de Carlos Andrés Pérez, réservant les droits d’exploration et d’exploitation des gisements à l’entreprise publique Petróleos de Venezuela (PDVSA).
En 2007, le président de l’époque, Hugo Chávez, a modifié le cadre juridique du secteur afin de contraindre les multinationales à devenir des partenaires minoritaires de PDVSA ou à quitter le pays.
International
Gustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas
Le président colombien Gustavo Petro a qualifié ce mercredi son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de « dictateur », tout en rejetant les accusations selon lesquelles ce dernier aurait des liens avec le narcotrafic. Cette déclaration marque un tournant dans le discours du chef de l’État colombien, qui avait jusqu’ici évité ce type de qualificatifs à l’égard du dirigeant chaviste.
« Maduro est un dictateur parce qu’il concentre les pouvoirs, mais il n’existe en Colombie aucune preuve qu’il soit un narcotrafiquant. C’est un récit des États-Unis », a écrit Petro sur son compte X (anciennement Twitter), en réponse à une journaliste qui lui reprochait sa sévérité envers des figures politiques comme José Antonio Kast au Chili, tout en refusant de qualifier Maduro de narcotrafiquant.
Gustavo Petro est l’un des rares dirigeants latino-américains à avoir maintenu des relations diplomatiques actives avec le gouvernement vénézuélien. Toutefois, il s’agit de la première fois qu’il désigne publiquement Nicolás Maduro comme un dictateur, un terme qu’il avait jusque-là évité dans les forums officiels.
Dans le même message, Petro a également réitéré ses critiques contre le président élu du Chili, José Antonio Kast, qu’il a qualifié de nazi. Il a justifié cette accusation en affirmant que Kast est « fils et adepte des nazis » et qu’il appartient à une génération d’Allemands ayant émigré après la défaite du Troisième Reich, non pas pour fuir Hitler, mais sa chute.
Les relations entre Petro et Maduro se sont tendues ces derniers mois, principalement en raison du processus électoral vénézuélien de juillet 2024, marqué par l’invalidation de la candidature de la dirigeante de l’opposition María Corina Machado et par le rejet international des résultats. Petro a critiqué le manque de garanties démocratiques, tout en s’opposant aux sanctions imposées par les États-Unis contre le régime chaviste.
Malgré ces frictions, le gouvernement colombien n’a pas reconnu officiellement les résultats des élections vénézuéliennes. Petro, à l’instar du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, a adopté une position critique à l’égard du processus électoral sans rompre les relations diplomatiques avec Caracas.
Le président colombien a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une solution négociée à la crise vénézuélienne, estimant que le dialogue est la seule voie possible vers une transition démocratique. Néanmoins, ce nouveau ton laisse entrevoir un durcissement de sa position face à l’impasse politique et aux critiques internationales visant Nicolás Maduro.
International
Claudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a reconnu ce lundi que le principal défi auquel le pays est actuellement confronté concerne la sécurité publique, en lien direct avec les groupes criminels et le crime organisé.
Lors de sa conférence de presse quotidienne, Sheinbaum a expliqué que, dès le début de son mandat en octobre 2024, son gouvernement a identifié la sécurité publique comme le problème national le plus urgent, en raison de la présence et des activités des organisations criminelles qui affectent la vie quotidienne, l’économie locale et la tranquillité de nombreuses régions du pays.
« Nous considérons que le principal problème aujourd’hui dans notre pays est lié à la sécurité publique, en lien avec les groupes délinquants ou le crime organisé », a déclaré la cheffe de l’État.
Dans ce contexte, Sheinbaum a rappelé que son administration a accordé de nouvelles prérogatives au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection citoyenne, afin de renforcer les missions d’enquête et de renseignement en matière de sécurité publique, en les distinguant des tâches de sécurité nationale et de sécurité intérieure traditionnellement confiées à d’autres institutions.
Elle a précisé que ces mesures visent à améliorer la coordination entre le Centre national de renseignement, la Garde nationale, le Secrétariat de la Défense nationale et la Marine, dans le but de mettre en place un système unique de renseignement et d’investigation pour lutter plus efficacement contre le crime organisé.
La présidente a souligné que la stratégie de sécurité ne repose pas uniquement sur l’usage de la force, mais qu’elle est complétée par des politiques sociales, des programmes de bien-être et des actions visant à s’attaquer aux causes profondes de la violence, notamment dans les communautés les plus marginalisées.
Sheinbaum a également réaffirmé que la réduction de la violence et le renforcement de la sécurité publique demeurent des priorités de son gouvernement, estimant que la paix est une condition essentielle au développement économique, à la justice sociale et au bien-être de la population.
Selon les dernières données du Cabinet de sécurité, au cours des 14 premiers mois de son mandat, 38 700 personnes ont été arrêtées pour des crimes à fort impact, plus de 311 tonnes de drogue ont été saisies et les homicides ont diminué de 37 %.
-
Amérique centrale5 jours agoGrâce au « modèle Bukele », El Salvador devient le pays le plus sûr de l’hémisphère occidental
-
International3 jours agoChute de 85 % des arrestations à la frontière San Diego–Tijuana en 2025
-
Amérique centrale2 jours agoCrise électorale au Honduras : des affrontements font huit blessés à Tegucigalpa
-
International5 jours agoClaudia Sheinbaum invite le pape Léon XIV à visiter le Mexique
-
Amérique centrale2 jours agoBukele domine TikTok, X, YouTube et Instagram en Amérique latine
-
Amérique centrale4 jours agoHonduras : une conseillère électorale dénonce des entraves au dépouillement spécial
-
International3 jours agoClaudia Sheinbaum reconnaît que la sécurité publique est le principal défi du Mexique
-
Amérique centrale22 heures agoWashington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial
-
International22 heures agoGustavo Petro qualifie Nicolás Maduro de « dictateur » et durcit son discours envers Caracas
-
International22 heures agoTrump affirme que le Venezuela a retiré illégalement les droits pétroliers des États-Unis























