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Amérique centrale

Nouveau recensement : 31,7 % des 4,2 millions d’habitants du Panama sont d’origine africaine.

Nouveau recensement : 31,7 % des 4,2 millions d'habitants du Panama sont d'origine africaine.
Photo: ECO TV Panamá

12 juillet |

Le Panama compte 4 202 572 habitants, dont 31,7 % se reconnaissent comme afro-descendants et 50,4 % sont des femmes, selon les données de base définitives du nouveau recensement national révélées mardi par le bureau du contrôleur général du pays d’Amérique centrale.

« Lors du recensement de 2000, nous étions 2,8 millions de personnes, lors du recensement de 2010, nous étions 3,4 millions de personnes et lors de ce recensement, nous sommes 4 202 572 personnes », a déclaré le contrôleur général, Gerardo Solís, lors de la présentation de certaines des données de base de la mesure.

Le 12e recensement national de la population et le 8e recensement du logement auraient dû avoir lieu en 2020, mais l’apparition de la pandémie de covid-19 les en a empêchés.

« Le bureau du contrôleur de gestion était en retard. Un pays ne peut pas planifier ou se développer s’il ne dispose pas de données scientifiques de base, telles que le nombre d’habitants, l’endroit où ils vivent et la manière dont ils vivent, précisément pour examiner la question des revenus et pour pouvoir approfondir les politiques qui s’attaquent à l’inégalité économique » dont souffre le Panama, a déclaré à EFE Samuel Moreno, directeur national de l’Institut national de la statistique et du recensement (INEC).

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Lors de ce 12e recensement national de la population réalisé cette année, la population effectivement recensée, c’est-à-dire celle qui a répondu au questionnaire de l’Institut national de la statistique et du recensement (Inec), s’est élevée à 4 064 780 personnes.

Les données révèlent que 50,4 % de la population recensée au Panama est de sexe féminin et 49,6 % de sexe masculin.

Quelque 31,7 % se considèrent d’origine africaine et 17,2 % indigènes, contre 9,2 % et 12,3 % respectivement en 2010, ce que l’Inec considère comme « une amélioration significative » de l’autoreconnaissance.

Aujourd’hui, « nous savons que 249 000 étrangers vivent au Panama (environ 6 % de la population), qu’ils consomment des services publics et qu’ils contribuent à l’économie », a déclaré M. Moreno à EFE.

Le nouveau recensement a révélé que la Caisse de sécurité sociale (CSS), une institution embourbée dans une longue crise administrative et financière, a une population assurée de 1 911 824 personnes, avec une augmentation de 135 904 assurés enregistrés par rapport à 2010.

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En ce qui concerne l’éducation, les nouvelles données montrent que la population scolaire âgée de 6 à 11 ans est de 423 036 élèves, soit 32 051 de plus que lors du recensement de 2010.

« L’estimation des enfants et adolescents âgés de 5 à 19 ans inscrits dans le système éducatif a atteint 918 336 inscrits, soit 82 277″ de plus que lors du recensement précédent, tandis que le taux d’analphabétisme s’est établi à 3,7 %, en baisse par rapport à 5,5 % en 2010.

94,3 % des ménages privés, soit 1 133 636, ont accès à l’eau potable, contre 92,8 % lors du recensement de 2010, tandis que 75,9 % ont accès au ramassage des ordures, une amélioration par rapport aux 66,2 % du recensement précédent.

Soixante-dix pour cent des ménages ont accès à l’internet fixe ou mobile, 57 % à la télévision par câble et 40 % disposent d’un équipement informatique, contre respectivement 20 %, 21 % et 28 % en 2010.

« Les indicateurs relatifs à l’éducation, à la santé, aux déchets, à l’accès à Internet nous permettent d’avoir une vision claire (…) afin de prendre les meilleures décisions en matière de politiques publiques », a ajouté M. Moreno dans des déclarations à EFE.

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Les recensements réalisés en 2023 coûtent 54,7 millions de dollars, selon les informations officielles.

Amérique centrale

Panama : arrestation du leader syndical bananier après les blocages liés à la grève

La police panaméenne a arrêté dimanche 15 juin 2025 Francisco Smith, dirigeant du syndicat bananier, accusé des dommages causés par les blocages de routes près de la frontière avec le Costa Rica lors d’une grève menée pendant un mois et demi par les employés de l’entreprise américaine Chiquita Brands.

Smith a été interpellé quatre jours après avoir conclu un accord avec l’État panaméen concernant les pensions et avantages sociaux des travailleurs bananiers. Cet accord avait mis fin à une grève entamée le 28 avril, qui a généré des pertes financières estimées à plusieurs millions de dollars.

« Un mandat d’arrêt a été émis » contre Smith à la demande du ministère public, a confirmé le ministre de la Sécurité, Frank Abrego, lors d’une conférence de presse. Selon une plainte déposée par un avocat privé, le leader syndical est poursuivi pour atteintes à la sécurité collective, dommages aux moyens de transport, troubles à l’ordre public, entre autres chefs d’accusation.

Pendant la grève, Chiquita Brands avait suspendu ses opérations et licencié plus de 6 500 employés de son usine située à Changuinola, dans la province de Bocas del Toro. La compagnie a évalué ses pertes à plus de 75 millions de dollars.

Bien que la grève ait été levée après l’adoption par le parlement d’un nouveau régime du travail rétablissant certains avantages, des manifestations persistent dans la région, notamment de la part d’enseignants et de communautés indigènes opposés à la réforme des retraites.

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Samedi, des affrontements ont eu lieu entre les forces antiémeutes et des manifestants cagoulés, qui se sont échangés gaz lacrymogènes et jets de pierres.

Selon le ministre, environ 28 personnes ont été arrêtées lors des opérations menées par la police pour débloquer les routes de cette province caribéenne frontalière avec le Costa Rica.

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Amérique centrale

Guatemala : flambée d’extorsions pousse le gouvernement à resserrer l’étau sécuritaire

La Police nationale civile du Guatemala (PNC) a enregistré 9 085 plaintes pour extorsion entre janvier et avril 2025, un chiffre qui a poussé le gouvernement à revoir sa stratégie de sécurité, notamment en reprenant le contrôle des prisons dominées par les gangs.

Selon l’Indice des Dénonciations de Délits (IDD) publié par le Centre de recherches économiques nationales (CIEN), ce total représente une hausse par rapport à la même période en 2024, où 7 457 plaintes avaient été recensées. Chaque mois de 2025 a dépassé les 2 000 signalements, avec un pic en janvier (2 457 cas), un mois historiquement élevé en matière d’extorsions, selon le CIEN.

Pour avril 2025, l’institut a compté en moyenne 69 plaintes par jour, pour un total mensuel de 2 076. Wálter Menchú, analyste en sécurité du CIEN, a précisé que les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car toutes les victimes ne signalent pas les faits.

Avant la publication du rapport, le président Bernardo Arévalo a reconnu lors d’une interview à La Red 106.1 que l’extorsion constitue l’un des principaux problèmes du pays, lié « aux maras, à leurs imitateurs et à l’absence de contrôle historique dans les prisons ».

« Nous ne nions pas le problème. Nous procédons à une réorganisation des forces et des unités au sein du ministère de l’Intérieur pour y répondre efficacement », a affirmé le président. Il a souligné que ce phénomène touche les petits commerçants et les citoyens ordinaires.

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Le ministère public (MP) a également alerté sur une nouvelle modalité d’extorsion, où des criminels se font passer pour des clients et attirent leurs victimes dans des lieux isolés pour leur extorquer de l’argent. En cas de refus, la victime est retenue contre son gré.

Toutefois, le président Arévalo a relativisé l’importance des maras dans le panorama sécuritaire actuel, affirmant que le principal problème reste le narcotrafic. Il lie la recrudescence de la criminalité aux opérations répressives menées dans les prisons et les zones à risque par la PNC et les Forces armées.

« Les structures criminelles sentent qu’elles perdent du terrain et réagissent face à la pression », a-t-il ajouté, citant des arrestations, des extraditions vers les États-Unis, des saisies de drogue et la destruction de plantations de marijuana.

« L’appareil sécuritaire progresse », a conclu le chef de l’État.

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Amérique centrale

Chiapas : Quatre présumés membres du crime organisé tués près de la frontière guatémaltèque

Des policiers de l’État mexicain du Chiapas (sud) et des forces fédérales ont abattu dimanche quatre présumés criminels lors d’une poursuite près de la frontière avec le Guatemala, a annoncé le gouvernement local.

Dans un communiqué, le secrétariat à la Sécurité du Chiapas a précisé que les faits se sont produits dans la commune de Frontera Comalapa, après que les forces de sécurité ont été attaquées lors d’une patrouille de routine.

« Les autorités ont riposté (…) et ont réussi à neutraliser quatre présumés membres du crime organisé », indique la note officielle.

Selon des médias locaux, la poursuite aurait conduit les forces de sécurité mexicaines à entrer brièvement en territoire guatémaltèque.

Face à ces informations, la vice-présidente du Guatemala, Karin Herrera, a assuré sur le réseau X que « la frontière est sous contrôle » et que l’armée guatémaltèque maintient une présence active dans la zone afin de garantir la sécurité des habitants.

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Le secrétariat à la Sécurité de l’État de Chiapas affirme de son côté que l’opération est restée à tout moment sur le territoire mexicain.

Une source anonyme au sein de l’administration a confié à l’AFP que les individus tués appartiendraient au puissant cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG), qui se dispute le contrôle de cette région stratégique avec le cartel de Sinaloa, notamment pour le trafic de stupéfiants.

Le Mexique a enregistré plus de 480 000 morts violentes depuis décembre 2006, date à laquelle a été lancée une stratégie controversée de lutte antidrogue impliquant l’armée.

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