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International

Premier voyage à l’étranger pour le président brésilien Lula: l’Argentine

Photo: Reuters

21 janvier | Par AFP | Ramon Sahmkow |

Trois semaines seulement après sa prise de fonction suivie d’une crise majeure à Brasilia, le président de gauche Lula entreprend son premier voyage à l’étranger dimanche, en Argentine, décidé à mettre en acte le retour du Brésil sur la scène internationale.

Si la première sortie d’un président brésilien est traditionnellement réservée au grand voisin, cette visite permettra aussi à Luiz Inacio Lula da Silva de retrouver un fidèle allié et ami, le président Alberto Fernandez, mais aussi ses homologues d’une région où la gauche est revenue au pouvoir, en participant au sommet de la Celac.

« Le Brésil est de retour! » avait lancé Lula au soir de sa victoire le 30 octobre face au président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, dont les quatre années de mandat ont été marquées par un grand isolement international.

« Tout le monde veut parler avec le Brésil » s’est félicité Lula cette semaine à TV Globo, promettant de « reconstruire » les liens de Brasilia avec la communauté internationale.

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L’Amérique latine est donc la première étape de cette normalisation, avant la venue du premier dirigeant européen à Brasilia, le chancelier allemand Olaf Scholz, le 30 janvier, puis une visite de Lula au président américain Joe Biden, à Washington, le 10 février.

La priorité de Lula est de « renouer les liens avec l’Amérique latine, une région essentielle pour le Brésil mais reléguée au second plan » par M. Bolsonaro, explique à l’AFP Joao Daniel Almeida, spécialiste des relations extérieures à l’Université pontificale de Rio.   

Lula est attendu dimanche à Buenos Aires où il s’entretiendra le lendemain avec M. Fernandez. Le dirigeant de centre gauche était allé à Sao Paulo féliciter chaleureusement son « ami » dès le soir de sa victoire.

L’Argentine est « un partenaire très important » du Brésil, a dit le vice-président de Lula, Geraldo Alckmin. C’est le troisième client des exportations brésiliennes, qui ont dépassé les 15 milliards de dollars l’an dernier.

Les discussions devraient notamment porter sur le commerce, les sciences, la technologie et la défense, a indiqué le ministère brésilien des Affaires étrangères.

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« Vague rose »

Le président de gauche pourrait également rencontrer mardi à Buenos Aires ses homologues cubain Miguel Diaz Canel et vénézuélien Nicolas Maduro, avec lequel Brasilia vient de renouer. Le Brésil de M. Bolsonaro avait fait partie de la cinquantaine de pays ayant reconnu le principal opposant du président socialiste, Juan Guaido, comme « président intérimaire » du Venezuela. 

Lula doit ensuite se rendre en Uruguay pour une rencontre avec le président de centre droit Luis Lacalle Pou. 

A Buenos Aires, il participera au VIIe sommet de la Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes (Celac), qui regroupe 33 Etats de la région. Lula avait été à la fin du dernier de ses deux mandats (2003-2010) l’un des fondateurs de cet organisme, lors de la première « vague rose » sur le continent.

Jair Bolsonaro avait suspendu la participation du Brésil à la Celac, accusée de « donner de l’importance à des régimes non-démocratiques comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua ».

De même, il n’avait pas fréquenté l’Argentine, la Bolivie, le Chili et la Colombie où la gauche était arrivée au pouvoir. « Une vision idéologique réductrice », a jugé le ministre des Affaires étrangères de Lula, Mauro Vieira.

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Lula veut « accorder la priorité à la coopération économique » dans la région, dit M. Almeida.

Il a aussi exprimé cette semaine son intérêt pour « une politique continentale » de préservation de l’Amazonie, un dossier sur lequel il est attendu de pied ferme après la déforestation record de l’ère Bolsonaro.

Le nouveau président brésilien entreprend cette première visite à l’étranger après avoir reçu le soutien entier de la communauté internationale, et au premier rang des capitales latino-américaines, après l’assaut et le saccage le 8 janvier des lieux de pouvoir à Brasilia par des bolsonaristes refusant son accession au pouvoir.

International

Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.

L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.

Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.

« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.

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Amérique centrale

Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Nayib Bukele entame sa cinquième année de mandat avec un soutien historique

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».

Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.

« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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