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International

Suriname: l’ex-président a « entendu » les coups de feu mais nie avoir donné l’ordre d’exécuter des opposants

Photo: Ranu Abhelakh / AFP

6 janvier | Par AFP |

L’ex-président du Suriname, Desi Bouterse, a admis jeudi avoir entendu les coups de feu le jour de l’assassinat de 15 opposants en 1982, mais nie toujours avoir donné l’ordre de les exécuter.

« On pouvait entendre des coups de feu, mais ce n’était pas une succession de coups de feu qui aurait été une raison pour moi de poser des questions à ce sujet », a dit M. Bouterse, interrogé dans le cadre de l’affaire des « assassinats de décembre ».

Le procès de l’ancien homme fort de ce pays d’Amérique du Sud a repris en appel après que la Haute cour a rejeté un recours de M. Bouterse, qui arguait que l’un des juges, cousin d’une des victimes, était « partial ».

La justice a établi que les deux hommes avaient un arrière-grand-père commun mais autorisé la reprise du procès.

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Des témoignages ont indiqué que les exécutions avaient eu lieu à des moments différents le 8 décembre 1982.

L’ex-président a promis qu’il pensait que les tirs étaient des tentatives d’intimidation et assuré ne pas se trouver dans l’ancienne caserne de Fort Zeelandia, dans la capitale Paramaribo, au moment des exécutions.

« C’était ma responsabilité de les faire arrêter. Pas de les tuer. Si j’avais su qu’ils allaient être tués, je n’aurais jamais ordonné leur arrestation », a-t-il assuré, répétant que les 15 opposants, qu’il souhaitait envoyer dans un autre pays par avion, voulaient le renverser. 

Desi Bouterse a toutefois reconnu ne pas avoir cru au rapport du 9 décembre 1982 qui faisait état d’une « tentative d’évasion » comme cause des décès. 

Il a régulièrement accusé son second Paul Bhagwandas, mort en 1996, d’être responsable. 

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Selon Hugo Essed, avocat de proches des victimes, rien ne prouve qu’un coup d’Etat se tramait, ni que M. Bouterse ait ordonné la préparation d’un avion pour l’expulsion. 

Le parquet doit faire connaître ses réquisitions le 31 janvier.

Condamné à 20 ans de prison, l’ex-président a obtenu un procès en appel et est resté libre, la loi locale prévoyant une incarcération seulement après l’épuisement de tous les recours légaux par l’accusé. 

Auteur de deux coups d’Etat, Desi Bouterse, 77 ans, a été élu président du Suriname en 2010 et l’est resté jusqu’en 2020. 

Interpol avait émis un mandat d’arrêt contre lui après sa condamnation à 11 ans de prison en 1999 aux Pays-Bas, pour trafic de cocaïne. Son statut l’a protégé de l’extradition. 

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International

Marco Rubio prévoit une visite prochaine au Mexique, selon un responsable américain

Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, visitera le Mexique « dans un avenir très proche », a confirmé ce lundi le sous-secrétaire d’État, Christopher Landau, lors d’une conférence de presse téléphonique.

Landau, qui s’est rendu la semaine dernière à Mexico et a rencontré la maire de la ville, Claudia Sheinbaum, a expliqué qu’une partie de cette rencontre avait été consacrée à la préparation de la visite du chef de la diplomatie américaine, qui pourrait être accompagné d’autres hauts responsables du gouvernement.

« Nous n’avons pas encore de date précise, mais nous espérons que ce sera très prochainement », a-t-il déclaré.

En février dernier, une délégation mexicaine dirigée par le ministre des Affaires étrangères Juan Ramón de la Fuente s’est rendue à Washington pour rencontrer la nouvelle administration de Donald Trump. Une visite similaire est maintenant attendue dans la capitale mexicaine.

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International

Plus de 56 000 Mexicains rapatriés des États-Unis depuis janvier, selon le gouvernement

Le gouvernement mexicain a accueilli 56 298 compatriotes expulsés des États-Unis depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier dernier, dans le cadre du programme « México te abraza », a déclaré ce lundi le sous-secrétaire à l’Intérieur, Arturo Medina Padilla.

« L’objectif est de recevoir et de répondre aux besoins de nos compatriotes, tout en garantissant et en respectant l’exercice de leurs droits humains », a souligné Medina lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement, présidée cette fois par la secrétaire à l’Intérieur, Rosa Icela Rodríguez.

Le fonctionnaire a expliqué que cet effort bénéficie du soutien de 34 agences gouvernementales mexicaines ainsi que du secteur privé.

Ce chiffre représente une augmentation de 67,6 % par rapport au dernier bilan de mai dernier. Par ailleurs, il a été précisé que 24 082 personnes ont été accueillies dans l’un des dix centres d’accueil gérés par le gouvernement.

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International

Miguel Uribe, candidat colombien, opéré d’urgence pour une hémorragie cérébrale

Le candidat à la présidence de la Colombie, Miguel Uribe, blessé par balle la semaine dernière lors d’un événement public, a été opéré en urgence ce lundi en raison d’un « saignement intracérébral aigu », a annoncé la clinique qui le soigne.

Le sénateur de 39 ans a été admis dans un centre médical le 7 juin avec trois blessures par balle, deux à la tête et une à la jambe. Les médecins l’avaient opéré le jour même ainsi que dimanche dernier.

La clinique a précisé lundi qu’Uribe « a nécessité une intervention neurochirurgicale d’urgence en raison de signes cliniques et d’images radiologiques montrant un saignement intracérébral aigu ».

La famille a indiqué dans un communiqué qu’il s’agissait d’une « petite hémorragie » résultant de l’intervention de la veille.

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