International
Bolivie: la santé du gouverneur d’opposition emprisonné est fragile, dit son avocat

| Par AFP |
La santé du gouverneur de la région bolivienne de Santa Cruz, l’opposant Luis Fernando Camacho emprisonné vendredi dernier, est fragile à cause d’un problème sanguin, a déclaré mardi son avocat.
« Il est dans un état de santé délicat », a indiqué le juriste Juan Carlos Camacho –sans lien de parenté avec le gouverneur–, alors que son client est incarcéré dans la prison de sécurité maximale de Chonchocoro, à l’ouest de la capitale La Paz.
Selon son conseil, il souffre du « syndrome de Churg-Strauss », une inflammation des vaisseaux sanguins encore méconnue.
Luis Fernando Camacho, lui-même avocat, a été arrêté sur ordre du parquet qui l’accuse d’avoir fomenté un « coup d’Etat » en novembre 2019 contre l’ex-président de gauche Evo Morales, qui a quitté le pouvoir cette année-là.
Egalement accusé de « terrorisme », il a été placé en détention provisoire pour quatre mois.
Juan Carlos Camacho a expliqué qu’un espace avait été aménagé dans la prison afin que son client puisse recevoir un suivi médical spécialisé auquel il n’avait pas accès jusque-là.
Pour le directeur des établissements pénitentiaires du pays, Juan Carlos Limpias, l’état de santé du prisonnier est « absolument stable » et les « médicaments requis lui sont administrés ».
Des centaines de manifestants se sont rassemblés mardi dans des grandes villes de Bolivie pour manifester contre l’incarcération du gouverneur de Santa Cruz, coeur économique du pays.
Luis Fernando Camacho, l’une des principales figures d’opposition bolivienne, s’est toujours défendu d’avoir soutenu un coup d’Etat et affirme qu’Evo Morales a démissionné.
Il avance aussi qu’un rapport de l’Organisation des Etats Américains (OEA) a confirmé la présence d’irrégularités lors de l’élection présidentielle de 2019, au cours de laquelle M. Morales, alors au pouvoir depuis 2006, briguait un nouveau mandat jusqu’en 2025.
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
-
International4 jours ago
“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable
-
International4 jours ago
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev
-
International4 jours ago
Un mort et cinq disparus après un effondrement dans une mine de cuivre au Chili
-
International4 jours ago
Álvaro Uribe porte plainte contre Gustavo Petro pour harcèlement et diffamation
-
International4 jours ago
La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump
-
International2 jours ago
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente
-
Amérique centrale2 jours ago
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador
-
Amérique centrale1 jour ago
Le Panama retire son pavillon à 17 navires sanctionnés par les États-Unis
-
Amérique centrale1 jour ago
L’acquisition d’APM Terminals souligne la confiance renouvelée des investisseurs à Panama