Connect with us

International

« Vous avez tiré sur ma petite-fille! »: la violence policière pointée du doigt au Venezuela

Photo: Miguel Zambrano / AFP

| Par AFP | Barbara Agelvis |

Maria Eugenia Segovia accuse un policier d’avoir tué sa petite-fille de 11 ans dans un bidonville de Caracas, en montrant du doigt le trou que la balle a laissé dans une fenêtre de sa maison. 

Le policier dit avoir vu « une ombre », mais « il lui a tiré dessus », accuse cette femme de 54 ans, en se rappelant la tragédie vécue le 13 novembre dernier. 

Sa petite-fille, Yadimar, dormait tranquillement lorsque un projectile l’a atteinte à l’arrière de la tête après avoir traversé l’un des barreaux de sa fenêtre et brisé la vitre. 

Les faits divers comme celui-ci ne sont pas rares et les plaintes contre les forces de l’ordre se multiplient. L’ONG Observatoire de la violence vénézuélienne (OVV), une référence en la matière en l’absence de chiffres officiels, a recensé plus de 700 victimes au cours du premier semestre de l’année.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Maria Eugenia Segovia dit avoir confronté le policier et un collègue qui l’accompagnait. Je suis allée le voir, je me suis mise en face de lui et lui ai dit : « Ils ont tiré sur l’enfant, vous avez tiré sur ma petite-fille », raconte-t-elle. « Ils ont fait demi-tour et se sont enfuis ». 

Au moins cinq personnes ont été arrêtées pour ce crime, selon la police scientifique. « Je n’ai aucune confirmation qu’il s’agit de policiers », a cependant indiqué un porte-parole du parquet.

exécutions extrajudiciaires

Les organisations de défense des droits de l’homme ont recensé plus de 4.000 exécutions extrajudiciaires en 2020 et 2021 dans le cadre d’opérations de lutte contre la criminalité, qu’elles qualifient de « politique d’État » d’extermination. 

Dans un climat d’impunité généralisé, des drames comme celui de Yadimar, dans lesquels il y a une responsabilité « individuelle » d’un policier ou d’un groupe de policiers, ne sont pas rares, estime le directeur d’OVV Roberto Briceño Leon.

La violence s’est « déplacée » des criminels vers la police, dénonce-t-il, estimant que « dans une bonne partie du pays, la police a fait plus de victimes et de morts que les criminels eux-mêmes ».

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Les voisins et la famille de la petite Yadimar affirment que la police a fouillé un jeune homme non loin de sa maison et que des proches sont sortis pour se plaindre. Les agents, qui selon Maria Eugenia Segovia appartenaient à la Direction du contre-espionnage militaire (DGCIM), ont appelé des « renforts », qui sont entrés dans la rue en tirant, selon son récit. D’autres affirment que les policiers avaient bu.  

Les proches de la jeune fille, qui ont déposé plainte auprès de la justice, réclament « plus de contrôle » sur les forces de l’ordre. « Nous ne pouvons pas avoir plus peur d’eux que de la rue elle-même », se lamente Yuleimy Valencia, 34 ans, cousine de la jeune victime.

« Comme ton père »

L’ONU a elle-même exprimé son inquiétude face aux « exécutions extrajudiciaires » dans le pays, parmi les plus violents du monde. Le bureau du procureur général se défend, lui, contre les accusations d’impunité en affirmant que 358 agents de sécurité ont été depuis 2017 condamnés pour des violations des droits de l’homme. 

Cofavic, l’une des plus importantes ONG du pays, estime toutefois que « 98% des cas de violations des droits de l’homme ne font jamais l’objet d’une enquête ».

Plusieurs dizaines de personnes ont assisté à l’enterrement de la jeune Yadimar, portant des ballons blancs et des fleurs et chantant des comptines pour enfants. 

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

La jeune fille avait été confiée à ses grand-mères par sa mère Jenny Arriaza Elias, partie au Pérou chercher une soeur au moment du drame. 

Ironie du destin: le père avait été tué il y a neuf ans par une balle perdue lors d’une fusillade entre criminels. 

Faute d’argent pour prendre l’avion, Jenny Arriaza Elias a parcouru plusieurs milliers de kilomètres par la route pour dire adieu à sa fille: « Mon enfant, ils t’ont tuée comme ils ont tué ton père ».

Continue Reading
Advertisement
20250509_dengue_300x250_01
20250509_dengue_300x250_02
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Marco Rubio prévoit une visite prochaine au Mexique, selon un responsable américain

Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, visitera le Mexique « dans un avenir très proche », a confirmé ce lundi le sous-secrétaire d’État, Christopher Landau, lors d’une conférence de presse téléphonique.

Landau, qui s’est rendu la semaine dernière à Mexico et a rencontré la maire de la ville, Claudia Sheinbaum, a expliqué qu’une partie de cette rencontre avait été consacrée à la préparation de la visite du chef de la diplomatie américaine, qui pourrait être accompagné d’autres hauts responsables du gouvernement.

« Nous n’avons pas encore de date précise, mais nous espérons que ce sera très prochainement », a-t-il déclaré.

En février dernier, une délégation mexicaine dirigée par le ministre des Affaires étrangères Juan Ramón de la Fuente s’est rendue à Washington pour rencontrer la nouvelle administration de Donald Trump. Une visite similaire est maintenant attendue dans la capitale mexicaine.

Continue Reading

International

Plus de 56 000 Mexicains rapatriés des États-Unis depuis janvier, selon le gouvernement

Le gouvernement mexicain a accueilli 56 298 compatriotes expulsés des États-Unis depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier dernier, dans le cadre du programme « México te abraza », a déclaré ce lundi le sous-secrétaire à l’Intérieur, Arturo Medina Padilla.

« L’objectif est de recevoir et de répondre aux besoins de nos compatriotes, tout en garantissant et en respectant l’exercice de leurs droits humains », a souligné Medina lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement, présidée cette fois par la secrétaire à l’Intérieur, Rosa Icela Rodríguez.

Le fonctionnaire a expliqué que cet effort bénéficie du soutien de 34 agences gouvernementales mexicaines ainsi que du secteur privé.

Ce chiffre représente une augmentation de 67,6 % par rapport au dernier bilan de mai dernier. Par ailleurs, il a été précisé que 24 082 personnes ont été accueillies dans l’un des dix centres d’accueil gérés par le gouvernement.

Continue Reading

International

Miguel Uribe, candidat colombien, opéré d’urgence pour une hémorragie cérébrale

Le candidat à la présidence de la Colombie, Miguel Uribe, blessé par balle la semaine dernière lors d’un événement public, a été opéré en urgence ce lundi en raison d’un « saignement intracérébral aigu », a annoncé la clinique qui le soigne.

Le sénateur de 39 ans a été admis dans un centre médical le 7 juin avec trois blessures par balle, deux à la tête et une à la jambe. Les médecins l’avaient opéré le jour même ainsi que dimanche dernier.

La clinique a précisé lundi qu’Uribe « a nécessité une intervention neurochirurgicale d’urgence en raison de signes cliniques et d’images radiologiques montrant un saignement intracérébral aigu ».

La famille a indiqué dans un communiqué qu’il s’agissait d’une « petite hémorragie » résultant de l’intervention de la veille.

Continue Reading

Trending

News Central