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International

Equateur: la reprise en main de la principale prison de Guayaquil se poursuit

Photo: Rodrigo Buendia / AFP

| Par AFP | David Salazar |

Les forces spéciales équatoriennes ont continué vendredi à reprendre en main la principale prison de Guayaquil où sont incarcérés des chefs de bandes de narcotrafiquants, le président Guillermo Lasso se félicitant d’un « grand coup contre le crime organisé » après une vague de violences meurtrières dans le pays.

Quelque 1.000 détenus ont été déplacés vers d’autres cellules de la prison de Guayas 1, qui a une capacité de 5.200 places, sous la surveillance d’agents en uniforme munis de boucliers et de casques, postés sur les toits.

« Nous avons porté un grand coup au crime organisé », a déclaré le président Guillermo Lasso après l’opération.

Les agents « ont déployé toutes les actions nécessaires pour faire face au crime organisé, au trafic de drogue et à ses liens avec la politique », a ajouté le président dans une allocution à la radio et à la télévision.

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L’organisme public chargé des prisons, le SNAI, a diffusé des images de détenus en short, les mains derrière la tête, conduits par des gardiens au visage couvert.

« Il n’y a pas eu d’incident ni de résistance quelconque pendant le processus de relocalisation stratégique », avait noté le président plus tôt sur Twitter.

Cette semaine, une vingtaines d’attaques à l’arme à feu et à l’explosif ont été menées contre des postes de police, des stations-service et un centre de santé en représailles au transfert vers d’autres prisons de quelque 1.400 détenus de Guayas 1, la plus peuplée des prisons équatoriennes.

Les violences ont fait huit morts (cinq policiers, un civil et deux détenus) et 23 blessés, pour la plupart des policiers et des militaires. Quinze policiers et militaires avaient notamment été blessés jeudi au cours d’une nouvelle mutinerie à Guayas 1.

Trois provinces en état d’urgence

M. Lasso a décrété l’état d’urgence dès mardi dans deux provinces, Guayas et Esmeraldas. Le couvre-feu a été étendu vendredi a la province de Santo Domingo de los Tsáchilas (ouest). Ensemble, les trois provinces totalisent quelque six millions d’habitants, soit un tiers de la population de l’Equateur.

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L’armée y a été déployée et un couvre-feu y sera en vigueur tous les soirs à partir de 21H00 et pendant huit heures. Les garanties constitutionnelles y seront restreintes pendant 45 jours.

Les transfèrements de détenus visent à « humaniser, rendre plus digne et transformer le système pénitentiaire du pays, réduire les niveaux de violence et d’hostilité », a déclaré Guillermo Rodríguez, directeur du SNAI, devant la prison de Guayas 1, où il est arrivé coiffé d’un casque et d’un gilet pare-balles.

Les narcotrafiquants, dont certains sont liés aux cartels mexicains, livrent une guerre dans les rues et dans les prisons en Equateur, où des massacres ont fait près de 400 morts depuis février 2021.

Situé entre la Colombie et le Pérou, les plus grands producteurs mondiaux de cocaïne, cet Etat est passé du statut de pays de transit de drogue à celui d’important centre de distribution vers l’Europe et les Etats-Unis.

En 2021, les autorités ont mis la main sur une quantité record de 210 tonnes de drogues, principalement de la cocaïne. Depuis le début de l’année, les saisies totalisent 160 tonnes.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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