Connect with us

International

Washington et Ottawa veulent aider Haïti mais restent discrets sur une force de sécurité

Foto: Blair Gable / Pool / AFP

| Par AFP | Léon Bruneau |

Les Etats-Unis et le Canada, qui a annoncé jeudi l’envoi d’une mission d’évaluation en Haïti, ont jugé nécessaire d’apporter un soutien accru à ce pays, sans se prononcer sur la direction d’une éventuelle force de sécurité multinationale.

« Les discussions se poursuivent » au sujet de cette force, qui serait essentiellement une mission d’assistance en soutien à la police haïtienne, a affirmé le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue canadienne Mélanie Joly à Ottawa.

« Nous sommes d’accord pour dire qu’entre les pénuries alimentaire et en essence, la résurgence du choléra et les gangs qui bloquent les ports et terrorisent les civils, la situation n’est vraiment plus soutenable », a indiqué M. Blinken.

Les deux responsables ont dit avoir largement discuté de la situation à Haïti lors de leur entretien.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Interrogée pour savoir si le Canada serait prêt à prendre la tête d’une telle force de sécurité, la ministre canadienne n’a pas directement répondu mais assuré que la mission d’évaluation canadienne avait précisément pour but de déterminer les conditions de sécurité sur place.

La délégation canadienne consulte actuellement les intervenants sur le terrain afin « d’explorer différents moyens d’aider le peuple haïtien », a indiqué le gouvernement, qui prévoit de soutenir « des solutions proposées par les Haïtiens afin de rétablir l’accès aux biens et services essentiels ».

La ministre canadienne a notamment insisté sur le fait que toute mission devait se faire « pour et avec les Haïtiens ».

« Nous explorons différentes options mais elles doivent se baser sur la bonne évaluation sur le terrain », a-t-elle encore dit.

Arrivé dans la matinée pour sa première visite au Canada depuis sa prise de fonctions en janvier 2021, M. Blinken a rencontré en fin de journée le Premier ministre Justin Trudeau, pour évoquer notamment Haïti.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le chef de la diplomatie américaine devait ensuite quitter Ottawa pour Montréal.

La visite intervient au moment où la communauté internationale examine comment accroître son aide à Haïti, qui a appelé à la rescousse devant la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire, y compris par le biais d’une force de maintien de la paix. L’appel du gouvernement haïtien a été relayé par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Mais cette idée d’une force armée ne fait pas l’unanimité, ni au sein de la population haïtienne ni au sein du Conseil de sécurité, et aucun pays ne s’est encore proposé pour la diriger.

Les Etats-Unis ont indiqué être prêts à soutenir une telle force mais pas à la diriger, tout comme la France.

Le possible envoi d’une force étrangère réveille des souvenirs douloureux pour les Haïtiens. Le pays a déjà reçu des troupes américaines, françaises ou canadiennes, et des missions onusiennes — dont l’une a apporté le choléra, provoquant une épidémie qui a fait plus de 10.000 morts.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« Briser le lien »

Un haut responsable diplomatique américain, Brian Nichols, s’était dit mercredi « optimiste » et « confiant » sur la possibilité de mettre cette force en place et avait évoqué la date de « début novembre » comme possible échéance.

« Je pense que les choses avancent normalement », a-t-il dit à des journalistes, parlant d’ »une force de police avec des éléments militaires ».

Mais les chefs de la diplomatie des deux pays se sont montrés jeudi extrêmement prudents, sans préciser qui pourrait assumer une telle charge.

En attendant, outre de l’aide humanitaire, les Etats-Unis et le Canada ont livré mi-octobre de l’équipement de maintien de l’ordre pour la police nationale d’Haïti, sous-équipée et débordée par les bandes criminelles qui agissent en toute impunité.

M. Blinken et Mme Joly ont tous deux insisté jeudi sur la nécessité de « briser le lien » entre les gangs et certaines élites politiques qui les financent.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

Continue Reading

International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

Continue Reading

International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

Continue Reading

Trending

News Central