International
Musk menace de ne plus financer le réseau internet Starlink en Ukraine

AFP | Thomas Urbain
Elon Musk a menacé vendredi de ne plus faire financer par sa compagnie SpaceX le réseau internet Starlink en Ukraine, crucial pour le gouvernement et l’armée depuis le début de la guerre, un appel du pied aux autorités américaines.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d’assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlink.
Quelque 25.000 terminaux ont ainsi été déployés dans le pays à date, selon Elon Musk.
Selon le directeur général de SpaceX, l’opération a déjà coûté 80 millions de dollars à la société et la facture devrait atteindre 100 millions d’ici la fin de l’année.
Vendredi, le bouillant entrepreneur a prévenu, via Twitter, que l’entreprise spatiale « ne (pouvait) pas continuer à financer indéfiniment le système existant et envoyer des milliers de terminaux supplémentaires (…). Ce n’est pas raisonnable. »
Selon CNN, SpaceX a envoyé, le mois dernier, une lettre au Pentagone pour lui indiquer qu’il ne pouvait plus assumer les coûts du service en Ukraine.
La société demandait, selon CNN, au ministère américain de la Défense de prendre le relais du financement de l’utilisation de Starlink par le gouvernement ukrainien et son armée, dont le coût était estimé à 400 millions de dollars pour les 12 mois à venir.
Une porte-parole du Pentagone a confirmé vendredi à l’AFP que le ministère de la Défense avait reçu une lettre de SpaceX « au sujet du financement de Starlink (…) en Ukraine. Nous restons en contact avec SpaceX à ce sujet ainsi que sur d’autres. »
Alternatives possibles
Le réseau Starlink a contribué à maintenir une couverture internet dans les régions d’Ukraine frappées par l’armée russe. En juin, environ 15% des infrastructures internet existantes en Ukraine avaient été détruites ou endommagées, selon les autorités.
Les opérateurs ukrainiens de télécommunications ont, par ailleurs, été ciblés par de nombreuses cyberattaques.
L’appui du réseau Starlink « a été très important » pour le gouvernement et l’armée ukrainienne « pour coordonner la plannification et les opérations au cours des sept ou huit derniers mois », a indiqué un responsable du ministère américain de la Défense, sous couvert d’anonymat.
« Soyons honnêtes. Quoi qu’on en pense, Elon Musk nous a aidé à survivre aux moments les plus critiques de la guerre », a commenté, sur Twitter, Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la président ukrainienne.
« Les entreprises ont le droit d’avoir leur propre stratégie », a-t-il ajouté. « Nous trouverons une solution pour que Starlink continue à fonctionner. Nous espérons que la société fournisse une connexion stable jusqu’à la fin des négociations. »
Une porte-parole du Pentagone a indiqué qu’il existait des alternatives possibles à Starlkink en matière de réseau satellitaire, tout en précisant que le gouvernement américain n’entendait pas « abattre ses cartes » dès maintenant sur le sujet.
Elon Musk assure qu’à l’exception d’un « faible pourcentage », l’ensemble des coûts du déploiement et du maintien des terminaux Starlink en Ukraine ont été pris en charge par SpaceX.
Mais l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a indiqué, en avril, avoir acheté 1.330 terminaux à SpaceX pour les livrer en Ukraine.
L’intervention d’Elon Musk intervient quelques jours après un vif échange entre celui qui est aussi patron de Tesla et des responsables ukrainiens, notamment le président Volodymyr Zelensky.
L’exécutif ukrainien n’avait pas apprécié qu’Elon Musk soumette à ses abonnés sur Twitter un plan de paix prévoyant, entre autres, le renoncement à la Crimée de l’Ukraine, qui aurait hérité d’un « statut neutre ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu avec un autre sondage pour ses abonnés: « Quel Elon Musk préférez-vous, celui qui soutient l’Ukraine ou celui qui soutient la Russie? »
« Ma réponse très diplomatique est d’aller vous faire voir », a lancé pour sa part l’ambassadeur ukrainien en Allemagne Andriï Melnyk.
Amérique centrale
Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.
Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.
L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.
« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.
International
Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.
Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.
Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».
« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.
International
Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.
« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.
Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».
« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.
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