Connect with us

International

Brésil: Lula fustige les propos de Bolsonaro sur l’analphabétisme

Photo: Miguel Schincariol / AFP

AFP

L’ex-président brésilien Lula a fortement critiqué jeudi le chef de l’Etat Jair Bolsonaro pour ses propos associant le score élevé de la gauche au premier tour de la présidentielle dans le Nord-est au fort taux d’analphabétisme dans cette région pauvre du pays.

« Hier, Bolsonaro a dit que j’avais gagné le premier tour parce que le peuple du Nord-est est analphabète (…). Quiconque a la moindre goutte de sang du Nord-est ne devrait pas voter pour ce type », a dit Lula après avoir mené un cortège avec des partisans dans la zone industrielle de Sao Bernardo do Campo, près de Sao Paulo (sud-est).

Le président d’extrême droite a affirmé mercredi lors d’un direct sur les réseaux sociaux que son adversaire de gauche avait « gagné dans neuf des dix Etats au plus fort taux d’analphabétisme, (…) dans le Nord-est ».

« C’est un métallo quasi-analphabète qui a amené l’université ici », a rétorqué Lula, qui est né dans le Pernambouc et a quitté cet Etat du Nord-est enfant pour fuir la faim et travailler par la suite comme ouvrier à Sao Bernardo do Campo, où il est devenu dirigeant syndical.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« S’il y a des analphabètes, ce n’est pas leur faute, c’est parce que des gouvernements ne se sont pas occupés de l’éducation », a-t-il ajouté, avant d’énumérer des investissements réalisés dans ce domaine sous ses deux mandats (2003-2010).

Lula a obtenu 48,3 % des voix au premier tour dimanche, contre 43,2 % pour Bolsonaro, qu’il affrontera pour le scrutin décisif le 30 octobre.

Dans les Etats du Nord-est, où la gauche a obtenu ses meilleurs scores ces deux dernières décennies, l’écart a été bien plus conséquent: 67 % pour Lula et seulement 26,8 % pour Bolsonaro.

« Ne tombez dans le panneau en croyant aux discours de ceux qui tentent de nous retourner contre nos frères du Nord-est », a tweeté jeudi le président d’extrême droite, face au tollé provoqué par ses déclarations de mercredi soir.

Selon les données officielles de l’institut de statistiques IBGE, au second trimestre, 11,6 % de la population du Nord-est était analphabète, contre 7,6 % pour la moyenne nationale.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
  • (COMBO) This combination of pictures created on October 4, 2022 shows Brazilian President and re-election candidate Jair Bolsonaro (L) speaking during the presidential debate at the Bandeirantes television network in Sao Paulo, on August 28, 2022, and Brazilian former president (2003-2010) and candidate for the leftist Workers Party (PT) Luiz Inacio Lula da Silva speaking at the same debate. - Brazil's bitterly divisive presidential election will be decided in a runoff on October 30 as incumbent Jair Bolsonaro beat first-round expectations to finish a closer-than-expected second to front-runner Luiz Inacio Lula da Silva in the October 2 first round. (Photo by Miguel SCHINCARIOL / AFP)

Continue Reading
Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

Continue Reading

International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

Continue Reading

International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

Continue Reading

Trending

News Central