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International

Reprise des négociations, suspendues depuis 2019, entre Bogota et la guérilla de l’ELN

Foto: Yuri Cortez / AFP

AFP

La guérilla colombienne de l’Armée de libération nationale (ELN) et le gouvernement du nouveau président colombien Gustavo Petro ont annoncé mardi qu’ils reprendront en novembre les négociations de paix suspendues en 2019.

« Le rétablissement du processus de dialogue (reprendra) après la première semaine de novembre », indique un communiqué lu à l’issue d’une réunion à Caracas entre les représentants des parties.

« Quand reprendrons nous? Le communiqué le dit: après la première semaine de novembre » dans des « lieux tournants » entre les pays garants, le Venezuela, Cuba et la Norvège, a précisé à la presse Antonio Garcia, commandant de l’ELN.

Il a exclu, pour l’heure, les offres d’implication du Chili et de l’Espagne: « nous apprécions la volonté qui existe (…) mais pour le moment nous allons maintenir la structure des garants qui a été convenue ».

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D’inspiration guévariste, l’ELN est la dernière guérilla constituée comme telle encore active en Colombie, alors que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont signé un accord de paix en 2016.

Le communiqué fait état de la décision de « reprendre l’ensemble des accords et progrès obtenus depuis la signature de l’agenda le 30 mars 2016 ».

« Nous allons redémarrer sans modifier ce qui avait été convenu », a dit M. Garcia aux journalistes, ajoutant que le lieu de la reprise des négociations n’avait pas encore été décidé.

Selon le commandant de la guérilla, il est nécessaire de « s’attaquer aux causes qui ont provoqué le conflit armé, à savoir l’inégalité, le manque de démocratie et l’iniquité ».

Le Venezuela a exprimé « son engagement le plus ferme envers le processus de paix totale en Colombie », dans une déclaration publiée par le ministre des Affaires étrangères Carlos Faría.

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Le président vénézuelien Nicolas Maduro, qui a renoué les relations diplomatiques avec la Colombie après l’arrivée au pouvoir du président Gustavo Petro, a reçu dans la soirée le ministre colombien des Affaires étrangères Álvaro Leyva au palais présidentiel de Caracas quelques heures à peine après l’annonce de la reprise du dialogue dans un bâtiment officiel vénézuelien. 

« Le Venezuela et la Colombie continuent de progresser dans la coopération pour le bien-être de nos peuples », a écrit M. Maduro sur son compte Twitter, sans donner plus de détails.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est quant à lui félicité vivement de la décision annoncée aujourd’hui », selon un communiqué de son porte-parole Stéphane Dujarric. « Il exhorte les deux parties à saisir pleinement cette occasion de mettre fin à un conflit meurtrier qui dure depuis des décennies », ajoute-t-il, assurant que les Nations unies « sont prêtes à fournir l’assistance nécessaire ».

Paix totale

Les représentants de l’ELN étaient depuis quatre ans à Cuba où s’est tenu le précédent round de négociations, suspendu en 2019 par l’ancien président colombien, le conservateur Ivan Duque, après un attentat contre une école de police qui a fait 22 morts, outre l’assaillant.

Après avoir été sous le coup de mandats d’arrêts internationaux, ils ont pu quitter l’île caribéenne dimanche dans le cadre de nouvelles négociations de paix promises par le nouveau président colombien Gustavo Petro.

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Investi en aout, M. Petro, premier président de gauche et ancien guérillero lui-même, travaille sur un plan de « paix totale » qui doit mettre fin à toutes les violences dans son pays après plus de 50 ans de combats incessants.

Il a notamment affirmé sa volonté de négocier avec l’ELN mais aussi avec les dissidents des ex-FARC qui rejettent l’accord de paix de 2016, ainsi que de discuter avec les gangs de narcotrafiquants de leur reddition à la justice.

La plus grande faction dissidente des FARC a annoncé fin septembre la suspension de ses attaques contre les forces de sécurité afin de parvenir à un cessez-le-feu bilatéral.

Selon les autorités, l’ELN compte actuellement quelque 2.500 membres, contre environ 1.800 au moment des négociations. Elle est surtout présente dans la région du Pacifique et à la frontière avec le Venezuela, longue de 2.200 kilomètres.

La Colombie et le Venezuela avaient rompu leurs relations diplomatiques en 2019 suite à la décision de l’ancien président Ivan Duque de ne pas reconnaître la réélection de M. Maduro à la tête du Venezuela lors d’élections contestées.

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  • The commanders of the Colombian National Liberation Army (ELN), (L-R) Aureliano Carbonel, Pablo Beltran and Antonio Garcia, the Colombian Government's Commissioner for Peace, Danilo Rueda, Colombian senator Ivan Cepeda and delegates from countries guarantors of the dialogue, participate in a document signing ceremony after announcing new peace talks, in Caracas, on October 4, 2022. - Colombia's government and a delegation from the National Liberation Army (ELN) leftist guerrillas announced on Tuesday they would next month restart peace talks suspended since 2019. ELN commander Antonio Garcia read out a statement in Caracas stating that the two parties would re-establish "the dialogue process after the first week of November 2022" with Venezuela, Cuba and Norway acting as guarantors for the talks. (Photo by Yuri CORTEZ / AFP)

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International

Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.

L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.

Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.

« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.

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Amérique centrale

Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Nayib Bukele entame sa cinquième année de mandat avec un soutien historique

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».

Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.

« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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