International
Le Venezuela et la Colombie rouvrent leur frontière aux véhicules de marchandises

AFP
Le Venezuela et la Colombie ont rouvert lundi leur frontière aux véhicules de transport de marchandises, après sept ans de fermeture partielle et trois de fermeture totale en raison de divergences politiques.
Lors d’une cérémonie en présence du président colombien Gustavo Petro et de représentants de son homologue vénézuélien Nicolas Maduro, un premier camion est passé du Venezuela vers la Colombie à 12H35 (16H35 GMT) en empruntant le pont international Simon Bolivar, situé entre la ville vénézuélienne de San Antonio del Tachira et la ville colombienne de Cucuta.
« Nous reprenons les relations et prenons des mesures fermes pour faire avancer l’ouverture totale et absolue de la frontière entre les peuples frères », a écrit le président vénézuélien sur Twitter. « C’est un jour historique et extraordinaire ! »
« Nous l’avons fait. Que l’ouverture de la frontière soit synonyme de prospérité pour la Colombie, le Venezuela et l’ensemble des Amériques », s’est félicité de son côté le président Petro, qui a jugé que sa fermeture avait été « un suicide qui ne doit pas se répéter ».
Interrogé sur une possible date pour rencontrer son homologue vénézuélien, M. Petro a répondu qu’ »il n’y pas de date » fixée pour le moment.
« J’espère que la migration de masse qui venait du Venezuela vers ici, comme autrefois de la Colombie vers là-bas, va désormais pouvoir être ralentie », a-t-il commenté, plaidant par ailleurs pour la « nécessaire intégration de l’économie des deux pays ».
« Une autre chanson »
La réouverture de la frontière aux véhicules de transport de marchandises est une première étape en vue du rétablissement complet des échanges commerciaux entre les deux pays, qui pesaient en 2008 près de 7,2 milliards de dollars.
« La fermeture (de la frontière) a fait beaucoup de dégâts (…) Voyons si à partir de maintenant nous pouvons entendre une autre chanson », a commenté Jairo Sayago, un commerçant de 55 ans de San Antonio.
Le Venezuela et la Colombie se partagent 2.200 km d’une frontière à la sécurité souvent précaire, avec la présence de groupes irréguliers et de guérilleros ainsi que des mafias se livrant à la contrebande et à d’autres crimes.
Le deux pays devaient également reprendre lundi leurs vols directs, entre les deux capitales notamment.
Caracas et Bogota ont formellement repris leurs relations bilatérales le lundi 29 août avec l’installation d’ambassadeurs respectifs dans les deux capitales.
Le Venezuela avait rompu ses relations avec la Colombie en 2019 en rétorsion au soutien de l’ancien président Ivan Duque (droite conservatrice) au leader de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido.
L’élection de Gustavo Petro, premier président de gauche en Colombie, a changé la donne avec une volonté affirmée de normaliser les relations. La reprise de relations diplomatiques et d’échanges économiques était une promesse de campagne de M. Petro.
Les passages frontaliers pour les camions de marchandises étaient restreints depuis 2015 et bloqués depuis 2019, lorsqu’au milieu de violentes émeutes, Juan Guaido avait mené une tentative ratée de faire passer des cargaisons de nourriture et de médicaments envoyées par les Etats-Unis.
Avec l’accord tacite des forces de sécurité des deux côtés, des milliers de Vénézuéliens continuaient d’emprunter les nombreux « trochas », sentiers illégaux parsemant la frontière, souvent sous la coupe de gangs criminels qui y contrôlent les juteux trafics comme celui de l’essence.
« Je veux que les premiers bénéficiaires soient les personnes qui vivent des deux côtés de la frontière ; ceux qui risquaient leur vie sur les sentiers, en particulier les femmes (…) à la merci des gangs de toutes sortes », a commenté à ce sujet le président Petro, souhaitant une « légalisation complète des flux culturels, économiques et de la population ».
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
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