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International

Equateur: le président limoge le ministre de l’Intérieur après un féminicide

Photo: Rodrigo Buendia / AFP

AFP

Le président équatorien Guillermo Lasso a annoncé vendredi l’éviction de son ministre de l’Intérieur Patricio Carrillo et de hauts gradés de la police à la suite du meurtre d’une avocate dans une école de formation de la police.

« Le général Patricio Carrillo a consacré sa vie et sa loyauté à l’idéal d’un pays sûr. Cependant, après les événements de ces derniers jours, j’ai décidé que son service prendrait fin aujourd’hui », a déclaré M. Lasso sur une chaîne de télévision nationale.

Le président a qualifié de « féminicide » le meurtre de Maria Belen Bernal, retrouvée morte mercredi après avoir disparu il y a une dizaine de jours dans une école de police de Quito.

Plus tôt dans la journée, le président – qui est rentré en Equateur en soirée après avoir assisté à l’Assemblée générale des Nations unies – a ordonné le limogeage de deux généraux de police et a demandé la démission du haut commandement de la police.

« J’ai demandé aux commandants de police de mettre leurs postes à disposition, en présentant leurs démissions respectives », a-t-il déclaré.

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Le corps de l’avocate de 34 ans, morte étranglée, a été retrouvé sur une colline de la banlieue de la capitale, à environ 5 km de l’Ecole supérieure de police (ESP) où elle était venue retrouver son mari, le lieutenant Germán Cáceres. 

Celui-ci, aujourd’hui principal suspect, est en fuite dans cette affaire devenue un nouvel étendard de la lutte contre les féminicides dans le pays.

L’Equateur connaît des taux élevés de violences sexistes. Selon le bureau du procureur général, au moins 573 féminicides ont été commis depuis 2014, date à laquelle ce crime est entré dans le code pénal équatorien.

Mais selon la Fondation Aldea, une organisation de défense des droits, 206 féminicides ont été enregistrés depuis le début de l’année.

« Ces décisions ne sont que la première étape d’un long chemin à parcourir pour transformer notre police nationale et guérir en tant que pays », a déclaré M. Lasso à la presse.

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Le président a également donné au commandant de la police, le général Fausto Salinas, un délai d’ »une semaine pour fournir des résultats définitifs qui permettront la capture de Germán Cáceres ». 

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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