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International

La majorité des décès liés à une grossesse aux Etats-Unis sont évitables (rapport)

AFP

Quatre décès sur cinq liés à une grossesse pourraient être évités aux Etats-Unis, selon un rapport publié cette semaine par les autorités sanitaires du pays, qui enregistre un taux de mortalité maternelle très élevé, notamment chez les femmes noires.

L’étude a analysé le cas d’environ 1.000 femmes, décédées entre 2017 et 2019 du fait de leur grossesse ou de complications y étant liées, jusqu’à un an après l’accouchement.

« Ce rapport dépeint une image bien plus claire des décès liés aux grossesses dans ce pays », a déclaré Wanda Barfield, responsable au sein des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale du pays.

Quelque 22 % des décès sont survenus durant la grossesse, 25 % le jour de l’accouchement ou dans la semaine suivante, et 53% jusqu’à un an après.

La première cause identifiée, dans 23 % des cas, était un problème de santé mentale (dont suicide ou overdose), suivi par une hémorragie (14 %) ou des problèmes cardiaques (13 %).

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Les décès ont été analysés par des comités d’experts au niveau local — composés de gynécologues, de représentants d’associations, de santé publique, etc. — chargés de formuler des recommandations.

Ces comités avaient accès à « diverses informations afin de comprendre les circonstances entourant chaque décès » et ainsi pouvoir par exemple « déterminer un lien entre un suicide ou une overdose et la grossesse », a expliqué à l’AFP David Goodman, des CDC.

La grossesse ou ses suites peuvent par exemple aggraver une maladie mentale, rendre difficile l’accès aux traitements psychiatriques, ou encore causer des douleurs conduisant à la prise de substances ou l’auto-mutilation.

Un décès a été considéré comme « évitable » s’il existait « au moins une chance » qu’il soit évité grâce à « un ou plusieurs changements raisonnables » au sein du système de soin, ou de la part de la patiente ou de sa communauté.

Parmi les mesures recommandées: un meilleur accès à l’assurance santé, une amélioration des soins pré- et post-nataux, mais aussi de meilleures solutions de transport afin de pouvoir accéder aux soins nécessaires.

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Le taux de mortalité maternelle est en hausse aux Etats-Unis depuis des années, et il est aujourd’hui l’un des pires parmi les pays industrialisés.

Il s’élevait en 2020 à 23,8 décès pour 100.000 naissances, selon des données publiées en février. Un chiffre qui recouvre de fortes inégalités: ce taux était par exemple de 55,3 décès chez les femmes noires, contre 19,1 chez les femmes blanches.

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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