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International

Climat: « Ne noyez pas le monde », lance le chef de l’ONU

Photo: Muhammad DAUD / AFP

AFP

Le secrétaire général de l’ONU a appelé mercredi les dirigeants de la planète frappée par le réchauffement climatique à agir pour « baisser la température » et éviter de « noyer » le monde.

« Je rentre tout juste du Pakistan où j’ai eu un aperçu de l’avenir. Un avenir de chaos permanent et omniprésent à une échelle inimaginable », a déclaré Antonio Guterres lors d’une conférence de presse à quelques jours de l’arrivée à New York de dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement pour la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale.

« Ce qui se passe au Pakistan prouve l’insuffisance de la réponse mondiale à la crise climatique, ainsi que la trahison et l’injustice au coeur de cette crise ».

Alors « mon message aux dirigeants mondiaux qui vont se rassembler ici est clair: baissez la température, maintenant. N’inondez pas le monde aujourd’hui. Ne le noyez pas demain », a-t-il insisté, dénonçant « des décennies d’intransigeance des grands émetteurs » dont « les plus vulnérables payent le prix », notamment le G20.

« Si un tiers des pays du G20 étaient sous l’eau aujourd’hui, comme cela pourrait être le cas demain, peut-être qu’ils arriveraient plus facilement à réduire drastiquement leurs émissions ».

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Il a également accusé les grandes entreprises produisant des énergies fossiles de « tuer la planète pour engranger le plus possible ».

Au delà de la crise climatique, le secrétaire général s’est inquiété des divisions de la communauté internationale.

« Les divisions géostratégiques n’ont jamais été aussi importantes depuis au moins la Guerre froide », a-t-il estimé, « paralysant la réponse mondiale face aux défis » auxquels nous faisons face dans un monde « abimé par la guerre et le chaos climatique, meurtri par la haine, couvert de honte par la pauvreté et les inégalités ». 

« La solidarité imaginée par la Charte des Nations unies est engloutie par l’acidité du nationalisme et de l’égoïsme », a-t-il regretté. 

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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