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International

Le monde unanime dans ses hommages à la reine Elizabeth II

ISABEL INFANTES / AFP

AFP

Le monde s’est associé jeudi au deuil des Britanniques après la mort d’Elizabeth II, « une reine de coeur » dont « la dignité » et « le sens du devoir inaltérable » ont suscité une pluie d’hommages unanimes.

Adressant « leurs pensées » à la famille royale et à son peuple, chefs d’Etat ou de gouvernement se sont dits personnellement affectés par le décès de la souveraine qui, en 70 ans de règne, a rencontré quasiment tous les grands responsables de la planète.

Minute de silence à l’ONU, drapeaux en berne sur le Capitole mais aussi dans le sultanat d’Oman, jours de deuil au Brésil ou en Jordanie, les marques de respect se sont multipliées aux quatre coins du globe.

« Grâce », « dignité », « sens du devoir »

Joe Biden a salué « une femme d’Etat d’une dignité et d’une constance incomparables ». Elizabeth II était « plus qu’une monarque. Elle incarnait une époque », a ajouté le président américain, qui l’avait vue pour la dernière fois en juin 2021.

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Son règne est défini par la « grâce, l’élégance et un sens du devoir inaltérable », a renchéri Barack Obama.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a lui aussi noté « la grâce, la dignité et le dévouement » d’Elizabeth II.

« Il n’y a pas de mots pour rendre hommage, même partiellement, à l’importance primordiale de cette reine, à son sens du devoir, à son intégrité morale, à son dévouement et à sa dignité », selon l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel.

Consensus

Fait rare, la mort d’Elizabeth II a mis d’accord même les pires ennemis. 

« Pendant de nombreuses décennies, Elizabeth II jouissait à juste titre de l’amour et du respect de ses sujets, ainsi que d’une autorité sur la scène mondiale », a commenté le président russe Vladimir Poutine.  

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Faisant part de « sa profonde tristesse », le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré « une perte irréparable ».

Aux Etats-Unis, l’ancien président républicain Donald Trump a abondé dans le sens des démocrates Joe Biden et Barack Obama, louant une souveraine qui laisse selon lui « un extraordinaire héritage de paix et de prospérité ».

« Amie »

« Je garde le souvenir d’une amie de la France, une reine de cœur qui a marqué à jamais son pays et son siècle », a réagi le président français Emmanuel Macron.

Elle était aussi « une amie remarquable de l’Irlande », selon son président Michael D. Higgins, mais aussi « une présence constante » dans la vie des Canadiens qui la « chériront toujours », d’après le Premier ministre Justin Trudeau. 

« Tristesse »

« Profondément attristé », le pape François a fait savoir qu’il priait pour Elizabeth II et Charles III. 

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Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est lui aussi dit « profondément attristé » par la mort de la souveraine. 

En Inde, le Premier ministre Narendra Modi s’est également dit « peiné par sa disparition ». Le gouvernement argentin a exprimé son « chagrin ».

Historique

Le roi des Belges Philippe et son épouse ont rendu hommage jeudi à « une monarque d’exception qui a profondément marqué l’Histoire » avec sa « personnalité hors-du-commun ».

Le roi d’Espagne Felipe VI a même jugé qu’elle avait « écrit les chapitres les plus pertinents de l’Histoire » ces sept dernières décennies.

La reine Elizabeth II a symbolisé « la réconciliation » avec l’Allemagne, contribuant à « panser les plaies » de la Seconde guerre mondiale, a notamment souligné le chef de l’Etat allemand Frank-Walter Steinmeier. 

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Sa mort laisse un immense vide dont le souvenir « restera gravé en lettres d’or dans les annales de l’histoire mondiale », pour le président du Pakistan Arif Alvi.

« Sa vie et son héritage resteront gravés dans les mémoires à travers le monde », a renchéri le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

« Modèle »

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué en Elizabeth II « un modèle de continuité », « dont le calme et le dévouement ont donné de la force à beaucoup ».

« Tout au long de sa riche carrière, elle a été une source d’inspiration et de noblesse », a renchéri l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a jugé que cette « figure exceptionnelle » « symbolisait la dévotion et l’amour pour sa patrie ».

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Souvenirs

De Joe Biden qui l’avait rencontrée pour la première fois en 1982, à Angela Merkel qui a évoqué « l’honneur de la recevoir » une dernière fois à la fin de son mandat l’an dernier, plusieurs personnalités ont partagé leurs souvenirs de la reine, y compris dans des enceintes inattendues.

Le footballeur Pelé a ainsi révélé être un « grand admirateur » de la souveraine depuis son séjour au Brésil en 1968, où elle avait assisté à un match dans le stade bondé du Maracana.

« Nous nous rappellerons toujours d’elle avec affection, surtout qu’elle a vécu ici quand elle était une petite princesse », a également tweeté le Premier ministre de Malte Robert Abela.

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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