International
Le CIO suspend le comité olympique du Guatemala et menace l’Inde

AFP
Le Comité international olympique (CIO) a suspendu jeudi l’instance olympique du Guatemala et menacé de faire de même pour l’Inde, déplorant respectivement des problèmes d’ingérence politique et de litiges internes qui risquent de pénaliser les sportifs des deux pays.
« Pour d’obscures raisons », déplore l’organisation de Lausanne, la Cour constitutionnelle du Guatemala a suspendu en août dernier « un certain nombre de dispositions des statuts et du règlement » du comité national olympique (CNO) du pays, qui venait de tenir ses élections.
Or la Charte olympique exige que les CNO « préservent leur autonomie » et résistent « à toutes les pressions », notamment « juridiques et politiques », un principe majeur de l’olympisme qui entraîne des conflits réguliers entre le CIO et certains gouvernements.
La commission exécutive de l’instance olympique repousse cependant au 15 octobre l’effet de sa décision, espérant trouver dans l’intervalle « une solution acceptable » avec les autorités guatémaltèques, faute de quoi les sportifs concernés ne pourront plus représenter leur pays dans les compétitions internationales.
Par ailleurs, le CIO a menacé jeudi de suspendre d’ici décembre le comité national olympique indien, comme il l’a déjà fait en 2012 et 2014, évoquant « les conflits internes récurrents et les problèmes de gouvernance » de l’instance, qui ont retardé les élections du CNO prévues fin 2021.
D’ores et déjà, l’instance olympique a décidé de repousser à « septembre/octobre 2023 » sa prochaine session, initialement prévue à Bombay en mai 2023, se laissant la possibilité de la déplacer hors d’Inde si le CNO devait être suspendu. A l’ordre du jour de cette assemblée générale figure, en particulier, la désignation de l’hôte des Jeux olympiques d’hiver en 2030.
Amérique centrale
Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.
Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.
L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.
« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.
International
Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.
Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.
Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».
« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.
International
Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.
« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.
Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».
« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.
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