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International

Colombie: sept policiers tués dans une attaque à l’explosif

OSCAR MURCIA / AFP

AFP

Sept policiers ont été tués vendredi dans un « attentat à l’explosif » en Colombie, a annoncé le président Gustavo Petro, qui veut mettre en place depuis sa récente prise de fonctions une politique de « paix totale ».

Le chef de l’Etat avait dans un premier temps annoncé huit victimes mais le bilan final de la police a été révisé à sept morts. « Je condamne fermement (cet) attentat à l’explosif », a écrit M. Petro sur Twitter. « Solidarité avec leurs familles », a-t-il ajouté.

L’attaque a eu lieu à San Luis dans une zone rurale située à plus de deux heures de Neiva, la plus grande ville du département de Huila, dans le sud-ouest du pays.

Il s’agissait d’un « attentat contre une patrouille de police », a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police, précisant que des explosifs avaient été utilisés et que les policiers avaient été tués par des « tirs d’armes à feu ».

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Les autorités n’ont pour l’instant donné aucune information sur les auteurs de ces actes. Selon le bureau du procureur, les policiers étaient en train de retourner vers leur caserne à San Luis lorsqu’ils sont tombés dans une « embuscade ».

Cette attaque est la plus grave commise à l’encontre de forces publiques en Colombie depuis l’arrivée à la présidence de Gustavo Petro début août.

Disant vouloir rompre avec l’ancienne doctrine de « l’ennemi intérieur », le premier président de gauche de l’histoire du pays a remplacé le 12 août tout le commandement militaire, police compris, soulignant que sa mission serait désormais « la réduction de la violence, de la criminalité, et une augmentation substantielle du respect des droits de l’homme et des libertés publiques ».

Dans cette optique, il veut en outre mettre en oeuvre une politique de « paix totale », visant à trouver un compromis avec les narcotrafiquants qui sévissent dans le pays pour mettre fin au conflit armé qui dure depuis près de 60 ans.

Il a notamment offert des « avantages juridiques » aux membres du Clan del Golfo, le plus puissant gang criminel du pays, en échange de leur reddition.

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– « Sabotage » –

Hormis les négociations en cours avec les trafiquants de drogue, M. Petro est en passe de reprendre les pourparlers de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN, guévariste), dernière guérilla reconnue en Colombie, qui se finance elle aussi grâce au trafic de drogue.

« Ces événements expriment un sabotage clair de la paix totale. J’ai demandé aux autorités de se déplacer sur le territoire pour reprendre l’enquête », a asséné le président sur Twitter. M. Petro s’est rendu à Neiva peu après les faits pour prendre des « décisions urgentes » avec le chef de la police, a-t-il précisé.       

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Colombie, Carlos Ruiz, a aussi condamné l’attaque et a appelé à « insister sans relâche sur les efforts de paix ».

Le ministre de la Défense, Iván Velásquez, a lui appelé les forces armées à « répondre avec force à cette attaque contre la paix ».

Des factions dissidentes de l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) sont présentes dans la région où a eu lieu l’attaque, selon des informations publiées en juillet du bureau du médiateur des droits humains du pays.

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Malgré la main tendue par Gustavo Petro, la Colombie continue d’être en proie à une escalade de la violence, des groupes armés se disputant le trafic de drogue et les revenus des mines illégales dans plusieurs régions du pays.

A la veille du changement de gouvernement, le Clan del Golfo a assassiné au compte-gouttes une vingtaine de soldats dans le nord du pays. 

Selon le gouvernement sortant, le Clan cherchait par cette démonstration de force à se positionner pour les négociations de paix avec M. Petro.

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MARN1

Amérique centrale

Le Nicaragua quitte l’Unesco après un prix décerné à un journal en exil

Le Nicaragua a informé l’Unesco de son retrait de l’organisation en dénonçant ses « actions inacceptables et inadmissibles », notamment l’attribution du Prix mondial de la liberté de la presse à La Prensa, un journal critique du gouvernement qui opère depuis l’exil.

Le retrait sera effectif le 31 décembre 2026, dans un contexte marqué par de vives inquiétudes concernant la liberté de la presse dans le pays, classé 172e sur 180 par Reporters sans frontières (RSF).
« Je regrette profondément cette décision, qui privera la population nicaraguayenne des bénéfices de la coopération en matière d’éducation et de culture », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, dans un communiqué adressé à l’AFP.

Samedi, l’Unesco a décerné le Prix Guillermo Cano de la liberté de la presse à La Prensa pour « avoir porté la vérité au peuple nicaraguayen », malgré la « répression » et « l’exil » de ses journalistes, selon les propos du jury.

Fondé en 1926, La Prensa a constamment maintenu une position critique à l’égard du gouvernement de Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007, aux côtés de son épouse Rosario Murillo, vice-présidente depuis 2017 et qualifiée de « coprésidente » depuis février.

Sous la pression des autorités, La Prensa a cessé son édition imprimée en 2021 et fonctionne désormais en ligne, avec une équipe en exil répartie entre le Costa Rica, les États-Unis, le Mexique, l’Espagne et l’Allemagne.

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International

Un supporter de l’Atalanta tué à Bergame après une rixe avec des fans de l’Inter

Une nouvelle tragédie secoue le football italien. Dans la nuit de samedi à dimanche, un supporter de l’Atalanta a été tué à la suite d’une violente altercation avec des fans de l’Inter à Bergame. La victime, Riccardo Claris, âgée de 26 ans, était un membre actif de la “Curva Nord” du club bergamasque. Le drame s’est produit à la sortie d’un bar situé près du stade Gewiss, provoquant une vive émotion dans le monde du football en Italie.

Selon les médias locaux, l’incident a débuté dans un établissement nocturne où se trouvaient des groupes de supporters des deux équipes. D’après les témoins, la dispute aurait éclaté après un chant provocateur lancé par des fans de l’Inter. La tension est montée rapidement, débouchant sur une bagarre de rue impliquant une dizaine de personnes, certaines armées de bâtons, de chaînes et d’armes blanches.

Riccardo Claris a été poignardé au niveau de l’omoplate gauche avec une telle force que la lame s’est brisée. Malgré l’intervention rapide des secours, il est décédé quelques minutes plus tard. L’arme a été retrouvée à proximité des lieux, et un jeune homme de 19 ans, Jacopo De Simone, supporter de l’Inter, s’est rendu à la police peu après et a été arrêté.

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International

Le cardinal Ramazzini au conclave : une voix pour les migrants et les oubliés

Le cardinal Álvaro Ramazzini apporte à son premier conclave le même esprit qui a guidé son ministère pendant plusieurs décennies aux côtés des migrants, des pauvres et des peuples autochtones dans les hauts plateaux du Guatemala, veillant à ce que l’Évangile ne soit pas prêché « de manière abstraite ».

La défense des migrants a été l’une des priorités du pape François, qui a nommé Ramazzini cardinal en 2019. Son élévation à la plus haute hiérarchie de l’Église catholique n’a pas ébranlé l’évêque de Huehuetenango, dont l’engagement constant en faveur de la justice sociale lui a valu plusieurs menaces. Son pays natal, le Guatemala, traverse une crise politique et reste un point de départ majeur de la migration vers les États-Unis.

« Je crois que c’est un devoir de conscience pour nous, les cardinaux, alors que nous allons avoir la responsabilité de nommer un nouveau pape, de ne pas perdre de vue le chemin qui a été entamé et qui doit continuer à croître, croître, croître », a déclaré Ramazzini à l’Associated Press, quatre jours avant la réunion des cardinaux pour élire le successeur de François. « Je parle ici de l’accompagnement, de l’accueil, de la protection et de la défense des droits des migrants. »

Ramazzini a souligné que l’Église doit plaider en faveur des migrants poussés à l’exil par une pauvreté extrême, et qui empruntent des routes contrôlées par les cartels, où ils sont souvent victimes d’extorsion et de traite. Il estime que l’Église doit les soutenir à travers des refuges et de l’aide humanitaire, mais aussi par une pression politique pour une réforme migratoire complète.

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