International
Résultats positifs chez les personnes âgées pour un vaccin de Pfizer contre un virus respiratoire

AFP
Le laboratoire pharmaceutique Pfizer a annoncé jeudi des résultats positifs chez les personnes âgées pour son vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS), contre lequel il n’existe pour l’heure pas de vaccin autorisé.
Ce virus est responsable de la bronchiolite, maladie respiratoire qui touche surtout les nourrissons, mais il peut aussi être dangereux pour les personnes âgées, qui peuvent par exemple développer des pneumonies.
Plus de 177.000 personnes âgées sont hospitalisées chaque année aux Etats-Unis à cause d’une infection au VRS, et environ 14.000 en meurent, selon les autorités sanitaires américaines.
Le vaccin a été testé sur les personnes de 60 ans et plus lors d’un essai clinique toujours en cours. Selon une analyse préliminaire, il s’est révélé efficace à environ 85 % pour prévenir les cas graves (trois symptômes ou plus).
Pfizer a indiqué prévoir de déposer une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA) et d’autres agences de régulation dans le monde « dans les mois qui viennent ».
« Les scientifiques et chercheurs ont travaillé pour développer des vaccins contre le VRS sans beaucoup de succès depuis plus d’un demi-siècle », a souligné dans un communiqué Annaliesa Anderson, responsable scientifique pour le développement des vaccins chez Pfizer. « Ces résultats sont un pas important dans nos efforts pour aider à protéger contre le VRS. »
Le vaccin a été bien toléré et n’a pas soulevé de problèmes de sécurité, selon la compagnie, qui a indiqué que ces résultats seraient soumis pour publication dans une revue scientifique.
Environ 37.000 participants ont déjà été recrutés pour l’essai clinique, qui doit au total en comporter 40.000. La moitié des personnes reçoivent le vaccin, qui vise deux souches du virus (VRS A et B), et les autres un placebo.
D’autres entreprises, notamment Moderna, travaillent aussi au développement d’un vaccin contre le VRS.
Amérique centrale
Le Nicaragua quitte l’Unesco après un prix décerné à un journal en exil

Le Nicaragua a informé l’Unesco de son retrait de l’organisation en dénonçant ses « actions inacceptables et inadmissibles », notamment l’attribution du Prix mondial de la liberté de la presse à La Prensa, un journal critique du gouvernement qui opère depuis l’exil.
Le retrait sera effectif le 31 décembre 2026, dans un contexte marqué par de vives inquiétudes concernant la liberté de la presse dans le pays, classé 172e sur 180 par Reporters sans frontières (RSF).
« Je regrette profondément cette décision, qui privera la population nicaraguayenne des bénéfices de la coopération en matière d’éducation et de culture », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, dans un communiqué adressé à l’AFP.
Samedi, l’Unesco a décerné le Prix Guillermo Cano de la liberté de la presse à La Prensa pour « avoir porté la vérité au peuple nicaraguayen », malgré la « répression » et « l’exil » de ses journalistes, selon les propos du jury.
Fondé en 1926, La Prensa a constamment maintenu une position critique à l’égard du gouvernement de Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007, aux côtés de son épouse Rosario Murillo, vice-présidente depuis 2017 et qualifiée de « coprésidente » depuis février.
Sous la pression des autorités, La Prensa a cessé son édition imprimée en 2021 et fonctionne désormais en ligne, avec une équipe en exil répartie entre le Costa Rica, les États-Unis, le Mexique, l’Espagne et l’Allemagne.
International
Un supporter de l’Atalanta tué à Bergame après une rixe avec des fans de l’Inter

Une nouvelle tragédie secoue le football italien. Dans la nuit de samedi à dimanche, un supporter de l’Atalanta a été tué à la suite d’une violente altercation avec des fans de l’Inter à Bergame. La victime, Riccardo Claris, âgée de 26 ans, était un membre actif de la “Curva Nord” du club bergamasque. Le drame s’est produit à la sortie d’un bar situé près du stade Gewiss, provoquant une vive émotion dans le monde du football en Italie.
Selon les médias locaux, l’incident a débuté dans un établissement nocturne où se trouvaient des groupes de supporters des deux équipes. D’après les témoins, la dispute aurait éclaté après un chant provocateur lancé par des fans de l’Inter. La tension est montée rapidement, débouchant sur une bagarre de rue impliquant une dizaine de personnes, certaines armées de bâtons, de chaînes et d’armes blanches.
Riccardo Claris a été poignardé au niveau de l’omoplate gauche avec une telle force que la lame s’est brisée. Malgré l’intervention rapide des secours, il est décédé quelques minutes plus tard. L’arme a été retrouvée à proximité des lieux, et un jeune homme de 19 ans, Jacopo De Simone, supporter de l’Inter, s’est rendu à la police peu après et a été arrêté.
International
Le cardinal Ramazzini au conclave : une voix pour les migrants et les oubliés

Le cardinal Álvaro Ramazzini apporte à son premier conclave le même esprit qui a guidé son ministère pendant plusieurs décennies aux côtés des migrants, des pauvres et des peuples autochtones dans les hauts plateaux du Guatemala, veillant à ce que l’Évangile ne soit pas prêché « de manière abstraite ».
La défense des migrants a été l’une des priorités du pape François, qui a nommé Ramazzini cardinal en 2019. Son élévation à la plus haute hiérarchie de l’Église catholique n’a pas ébranlé l’évêque de Huehuetenango, dont l’engagement constant en faveur de la justice sociale lui a valu plusieurs menaces. Son pays natal, le Guatemala, traverse une crise politique et reste un point de départ majeur de la migration vers les États-Unis.
« Je crois que c’est un devoir de conscience pour nous, les cardinaux, alors que nous allons avoir la responsabilité de nommer un nouveau pape, de ne pas perdre de vue le chemin qui a été entamé et qui doit continuer à croître, croître, croître », a déclaré Ramazzini à l’Associated Press, quatre jours avant la réunion des cardinaux pour élire le successeur de François. « Je parle ici de l’accompagnement, de l’accueil, de la protection et de la défense des droits des migrants. »
Ramazzini a souligné que l’Église doit plaider en faveur des migrants poussés à l’exil par une pauvreté extrême, et qui empruntent des routes contrôlées par les cartels, où ils sont souvent victimes d’extorsion et de traite. Il estime que l’Église doit les soutenir à travers des refuges et de l’aide humanitaire, mais aussi par une pression politique pour une réforme migratoire complète.
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