International
Rohingyas : la Birmanie mécontente de la poursuite de procédure à La Haye

AFP
La junte birmane a exprimé son mécontentement samedi après que la Cour internationale de justice (CIJ) s’est déclarée compétente pour juger la plainte visant la Birmanie pour génocide à l’encontre des Rohingyas.
« La Birmanie est déçue que ses objections préliminaires aient été rejetées », a réagi le ministère birman des Affaires étrangères dans un communiqué sur Facebook.
Les militaires au pouvoir estiment que les objections de la Birmanie étaient solidement fondées sur un plan légal et ont noté au passage qu’un des juges avait émis une opinion divergente sur l’un des points soulevés.
Vendredi, la CIJ, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, dont le siège est à La Haye aux Pays-Bas, a annoncé que la procédure entamée en 2019 contre la Birmanie allait pouvoir suivre son cours. Elle a rejeté une à une les objections du pouvoir birman qui remet en cause la recevabilité de l’action.
C’est un pays ouest-africain dont la population est en majorité musulmane, la Gambie, qui est à l’origine de la procédure.
Le gouvernement birman est accusé de violations de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948 au moment des tragiques événements de 2017, survenus avant le putsch de 2021 quand l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi était au pouvoir.
Cette année-là, des centaines de milliers de Rohingyas, les membres d’une minorité majoritairement musulmane et persécutée en Birmanie, un pays en majorité bouddhiste, ont fui une répression sanglante de l’armée et de milices bouddhistes.
Des témoignages ont fait état de meurtres, de viols et d’incendies criminels.
Environ 850.000 Rohingyas languissent toujours dans des camps de réfugiés au Bangladesh.
La CIJ s’étant déclarée compétente, elle peut désormais examiner l’affaire sur le fond et organiser des audiences. Plusieurs années pourraient cependant s’écouler avant d’avoir son verdict final.
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
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