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Amérique centrale

Nicaragua: journalistes et employés du quotidien La Prensa quittent le pays

AFP

Le quotidien nicaraguayen La Prensa, critique à l’égard du gouvernement du président Daniel Ortega, a indiqué jeudi que tout son personnel, dont des journalistes et des photographes, avait quitté le pays récemment par crainte d’être emprisonnés. 

« Les persécutions que le gouvernement de Daniel Ortega a lancées ce mois-ci contre les employés du journal La Prensa ont contraint ces derniers à fuir le pays », peut-on lire à la Une du quotidien édité sous forme numérique depuis août. 

« Des journalistes, des rédacteurs, des photographes et d’autres membres du personnel ont été contraints de quitter le Nicaragua de manière clandestine au cours des deux dernières semaines afin de protéger leur sécurité et leur liberté », a déclaré le journal, le plus ancien du pays fondé il y a 95 ans.

Le journal a déclaré avoir pris cette mesure à la suite de l’arrestation de deux chauffeurs du journal le 6 juillet, qui ont ensuite été placés en détention provisoire pendant 90 jours pour une enquête sur des infractions non précisées. 

« Les arrestations (des deux employés) ont été suivies de perquisitions au domicile de plusieurs journalistes, photographes et autres professionnels des médias. Cette situation a contraint La Prensa à placer son personnel sous protection et à le faire sortir du pays », explique le journal.

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La Prensa indique qu’elle « est en train de réorganiser sa rédaction à l’étranger » afin de poursuivre ses éditions depuis l’étranger. 

Le 14 août 2021, la police avait arrêté le directeur de La Prensa, Juan Lorenzo Holmann, un jour après une perquisition dans les locaux du journal. Depuis lors, le journal n’a publié ses reportages que sur son site. Il a été condamné en avril à neuf ans de prison pour blanchiment d’argent. 

M. Holmann est cousin de la journaliste Cristiana Chamorro, fille de l’ex-présidente Violeta Chamorro (1990-1997). Elle a été condamnée en mars à huit ans de prison pour blanchiment d’argent et détournement de fonds.

Le journal, qui avait joué un rôle important dans la lutte contre la dictature des Somoza, a maintenu une position critique envers M. Ortega ainsi que son épouse et vice-présidente Rosario Murillo.

Mme Chamorro et M. Holmann font partie des 45 opposants, accusés par le gouvernement d’avoir comploté pour renverser Daniel Ortega avec le soutien des Etats-Unis, et condamnés depuis février à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison.

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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