International
Equateur: accord entre les indigènes et le gouvernement pour mettre fin aux manifestation

AFP
Le gouvernement et les leaders indigènes d’Equateur ont signé jeudi après-midi un accord mettant fin aux manifestations contre la vie chère qui paralysent le pays depuis plus de deux semaines, a constaté l’AFP.
Elaboré sous la médiation de l’Eglise catholique, cet accord prévoit une baisse totale de 15 cents (de dollar) du prix des carburants.
« Nous allons continuer la lutte, mais là, selon l’acte que nous avons signé, nous allons suspendre le mouvement » de protestation, a déclaré peu avant de signer le document Leonidas Iza, le chef de la puissante Confédération des nationalités indigènes (Conaie), le fer de lance des manifestations.
« Nous avons atteint la valeur suprême à laquelle nous aspirons tous: la paix dans notre pays. La grève est terminée. Nous entamons maintenant ensemble la tâche de transformer cette paix en progrès, en bien-être et en opportunités pour tous », a commenté de son côté sur Twitter le président conserveur Guillermo Lasso.
L’accord prévoit notamment la mise en place d’un comité de négociations, la fin des blocages et des manifestations dans le pays, et la levée de l’état d’urgence.
Il prévoit également, respectivement l’abrogation et la révision de deux décrets gouvernementaux, le premier sur l’extension de l’exploitation pétrolière en Amazonie et le deuxième sur l’extraction minière.
Cet accord met en théorie fin à 18 jours de manifestations et blocages par les indigènes un peu partout dans le pays, et notamment au coeur de la capitale Quito, avec des épisodes de violences qui ont fait six morts et plus de 600 blessés.
La contestation a lourdement pesé sur l’économie de l’Equateur, en particulier sur l’extraction pétrolière, de même que sur la population, avec une hausse des prix et un début de pénurie de produits alimentaires et agricoles.
Amérique centrale
Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.
Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.
L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.
« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.
International
Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.
Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.
Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».
« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.
International
Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.
« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.
Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».
« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.
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