International
Avion vénézuélien retenu en Argentine: Caracas s’en prend à l’Uruguay

AFP
Le Venezuela a « rejeté catégoriquement » jeudi la décision de l’Uruguay de refuser d’accueillir un avion vénézuélien désormais bloqué à Buenos Aires avec son équipage composé en partie d’Iraniens, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le feuilleton et l’imbroglio autour de l’avion a commencé le 8 juin, data à laquelle le Boeing 747 cargo et son équipage de 19 ressortissants vénézuéliens et iraniens, ont été retenus en Argentine.
Lors de son atterrissage à l’aéroport international d’Ezeiza, qui dessert la capitale argentine, le département des migrations argentin a retenu les passeports de l’équipage, qui comprenait cinq ressortissants iraniens, en raison de suspicions sur les raisons de leur présence dans le pays.
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères n’a pas mentionné dans son communiqué l’enquête menée en Argentine, qui considère comme sensible la présence de voyageurs iraniens, suite à l’attentat à la bombe contre le centre communautaire juif argentin en 1994 (85 morts et quelque 300 blessés).
L’avion, appartenant à Emtrasur, une filiale de la société vénézuélienne Conviasa, qui fait l’objet de sanctions américaines, était en route pour Montevideo lorsqu’il s’est vu refuser l’entrée.
Le gouvernement vénézuélien a expliqué qu’il s’agissait d’une « escale d’approvisionnement technique » en Uruguay avant de poursuivre sa route vers Caracas.
« L’équipage de l’avion a été contraint de retourner immédiatement à l’aéroport d’Ezeiza en Argentine, ne disposant pas du carburant réglementaire, mettant ainsi la vie de l’équipage en grave danger », indique le texte, qui qualifie d’ »irresponsable » la révocation du permis d’aller à Montevideo alors que l’avion était déjà en vol.
« Le Venezuela dénonce devant la communauté aéronautique internationale cette action regrettable qui aurait pu provoquer une tragédie, des pertes humaines et des dommages pour les deux nations » et « exige des explications des autorités gouvernementales uruguayennes sur ce terrible événement », ajoute le communiqué.
L’itinéraire initial de l’avion ne comprenait pas Montevideo. L’avion avait été contraint de quitter Buenos Aires sans le carburant nécessaire pour rejoindre Caracas, parce que « les compagnies fournisseuses (de kérosène en Argentine) ont eu une alerte en raison des sanctions économiques du gouvernement américain », selon la porte-parole de la présidence argentine, Gabriela Cerruti.
Les autorités argentines ont indiqué qu’aucun des membres de l’équipage iranien ne faisait l’objet d’une notice rouge Interpol.
L’avion avait initialement atterri le 6 juin à Cordoba, en Argentine, en provenance du Mexique avec une cargaison de pièces automobiles.
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
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