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Amérique centrale

Nicaragua : le Centre des Ecrivains déclaré illégal

AFP

Le Parlement nicaraguayen, à la demande du gouvernement, a déclaré illégal mercredi le Centre Nicaraguayen des Ecrivains (CNE), fondé par une des figures de la guérilla sandiniste, le prêtre-poète Ernesto Cardenal, devenu à la fin de sa vie un des critiques les plus acerbes du président Daniel Ortega.

Le CNE, qui compte 120 membres, a été privé de sa personnalité juridique par 75 des 91 députés du Parlement, dominé par les partisans du gouvernement de M. Ortega, a annoncé le président de la chambre Gustavo Porras. Au cours de la même session, les députés ont également dissous 93 autres organisations, accusées de ne pas se plier à la loi sur les « agents étrangers » de 2020.

La loi sur les « agents étrangers » impose de tâtillons contrôles financiers ainsi que des limitations des droits civiques et politiques à toute personne ou entité recevant des fonds de l’extérieur.

Ernesto Cardenal (1925-2020) avait fondé le CNE en 1990. L’organisation intégrait notamment l’écrivain Sergio Ramirez, ancien vice-président de M. Ortega, qui s’est exilé l’an dernier en Espagne pour fuir une vague d’arrestations d’opposants dans les mois qui ont précédé l’élection présidentielle en novembre. M. Ortega a été élu pour un 4e mandat consécutif lors de ce scrutin d’où étaient absents tous ses adversaires de poids, ceux-ci ayant été arrêtés ou contraints à l’exil.

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Le prêtre-poète Ernesto Cardenal, qui a participé à la lutte contre la dictature des Somoza, critiquait l’ »autoritarisme » de Daniel Ortega, leader du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, ex-guérilla de gauche, au pouvoir).

Plus d’un demi-millier d’ONG ou associations ont été dissoutes depuis la répression sanglante des manifestations contre le gouvernement de Daniel Ortega en 2018, qui s’est soldée par au moins 355 morts, des centaines d’arrestation et des dizaines de milliers d’exilés, selon des organisations de défense des droits de l’homme.

Pour le pouvoir, ces manifestations constituaient une tentative de coup d’Etat soutenue par Washington.

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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