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International

Argentine: le parlement examine la mise en œuvre de l’accord avec le FMI

AFP

Le Parlement argentin a entamé lundi l’examen du programme économique traduisant l’accord avec le FMI sur la dette du pays, étape cruciale pour laquelle le gouvernement a demandé de la « diligence », l’opposition suggérant qu’elle collaborera, a priori.

« Je vous demande diligence et soutien, pour pouvoir laisser derrière nous ce fardeau (de la dette) dont nous avons hérité, et nous concentrer sur l’approfondissement de la reprise », a déclaré le chef de cabinet Juan Manzur devant les Commissions du Budget et des Finances de la Chambre des députés.

« Nous sommes face à une circonstance objective: l’Argentine n’a pas les fonds nécessaires » pour faire face aux échéances de 2022 et 2023, d’environ 19 milliards de dollars chaque année. « Notre tâche est d’éviter un scénario de défaut généralisé », a-t-il lancé.

Argentine et Fonds monétaire international ont scellé jeudi, au terme de deux ans de négociations, un accord détaillé sur le refinancement de la dette colossale du pays, près de 45 milliards de dollars envers l’institution de Washington, legs d’un prêt contracté en 2018 par le précédent gouvernement (centre-droit) de Mauricio Macri.

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L’accord, salué par les deux parties comme « pragmatique », « réaliste », doté d’objectifs « crédibles », prévoit une série de mesures macro-économiques pour maîtriser l’inflation chronique (50,9% en 2021) de l’Argentine et réduire progressivement son déficit budgétaire (3% du PIB en 2021) vers l’équilibre en 2025. Le tout sous révision régulière par le FMI.

Moyennant quoi est prévue une « période de grâce » de quatre ans, puis des remboursements étalés de 2026 à 2034, le temps, du point de vue argentin, qu’ait pu se consolider la croissance, – de +10,3% en 2021 après trois ans de récession.

L’approbation par le Parlement est condition sine qua non – inscrite dans la loi – pour que l’accord devienne effectif, et donc la dette effectivement refinancée. C’est le risque pour la coalition péroniste (centre-gauche) au pouvoir, majoritaire ni à la Chambre des députés ni au Sénat. Et avec une aile gauche elle-même sceptique sur l’accord.

La coalition d’opposition (centre-droit), dont le rôle sera décisif, a suggéré qu’elle soutiendrait l’accord car, « par responsabilité institutionnelle, nous ne pouvons ni n’allons pousser l’Argentine à un défaut de paiement » de la dette. 

Mais elle a aussi affirmé « ne partager ni être d’accord » avec le programme économique du gouvernement, une ambivalence qu’elle devra éclaircir dans les jours à venir.

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« L’alternative à l’accord, c’est l’incertitude », a plaidé lundi le ministre de l’Économie Martin Guzman. Depuis l’accord jeudi, il n’a cessé de rassurer sur son coût social, affirmant que la baisse des subventions publiques attendue – dans l’énergie notamment – ne se traduira « pour personne par une hausse des factures supérieure à celle des salaires », sauf les 10% les plus aisés.

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International

Claudia Sheinbaum invite le pape Léon XIV à visiter le Mexique

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a déclaré ce vendredi avoir eu un entretien téléphonique avec le pape Léon XIV, qu’elle a invité à effectuer une visite officielle dans le pays.

La conversation a eu lieu à l’occasion des célébrations de la Journée de la Vierge de Guadalupe, une date majeure pour les fidèles catholiques au Mexique, au cours de laquelle des millions de personnes se rendent à la basilique de Guadalupe, dans la capitale.

« En cette date si spéciale pour le peuple mexicain, j’ai eu une conversation téléphonique avec Sa Sainteté le pape Léon XIV afin de l’inviter à visiter notre pays », a écrit Sheinbaum sur le réseau social X.
« Il envoie ses bénédictions et ses salutations à toutes et à tous en ce jour de la Vierge de Guadalupe », a-t-elle ajouté.

Le Mexique compte 126 millions d’habitants, dont 78 % s’identifient comme catholiques, selon les données de 2020 de l’institut national de statistique.

La dernière visite papale au Mexique remonte à 2016, lorsque le pape François a effectué une tournée dans cinq États du pays.
Avant lui, Benoît XVI s’y est rendu en 2012,

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International

Dévotion, larmes et traditions : Mexico accueille les pèlerins de la Guadalupana

Des groupes de personnes portant des images de la Vierge de Guadalupe dans leur dos. Des fidèles entrant à pied dans la Ville de Mexico depuis les quatre points cardinaux. Une marée humaine envahissant les rues du nord de la capitale dès la nuit de jeudi. Musique, pétards, prières, cierges et une profonde émotion.

Certains affirment que chaque 12 décembre, tous les chemins du Mexique mènent à la basilique de Guadalupe, car ce vaste temple de plan circulaire rassemble les catholiques qui souhaitent témoigner de leur dévotion envers la patronne du Mexique et de l’Amérique latine.

À minuit, avant que ne résonnent “Las Mañanitas” — le traditionnel chant d’anniversaire mexicain entonné chaque année à la Vierge — des milliers de personnes occupaient déjà la grande esplanade attenante au sanctuaire, tandis que d’autres continuaient d’arriver par les rues voisines, comme une vague humaine dominée par des images, des étendards et des figures religieuses. La “Guadalupana”, comme on l’appelle familièrement, était partout, jusque dans les stands de tacos où les pèlerins s’arrêtaient pour reprendre des forces.

« Nous venons demander la santé », a déclaré Gladys López, qui avait marché avec sa fille adolescente depuis San Felipe Teotlalcingo, à 100 kilomètres à l’est de la capitale, pour voir la Vierge. « Nous voulions que la petite la connaisse et nous sommes venus tous ensemble depuis notre village. »

La fatigue, dormir à même le sol et l’effort en valaient la peine, a assuré López alors qu’elles se préparaient à parcourir les derniers mètres de leur chemin.

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Certains attendaient la sortie d’un prêtre pour faire bénir leurs images. D’autres allumaient des cierges, incapables de retenir leurs larmes.

Des heures plus tôt, diverses danses traditionnelles en l’honneur de la Guadalupana se mêlaient au murmure des pèlerins. Certains marchaient seuls, d’autres en famille, quelques-uns à genoux pour remercier ou implorer l’intercession de la Vierge.

José Luis González Paredes, 82 ans, portait une image encadrée et décorée de fleurs. Il raconte qu’il se rend au sanctuaire depuis plus de trente ans à cette période pour recevoir la bénédiction.

« Je viens seulement demander, pour l’année prochaine, qu’elle me permette de revenir et de conserver la santé nécessaire pour supporter le chemin », a-t-il affirmé.

Selon la tradition catholique, ce vendredi marque l’anniversaire de l’apparition de la Vierge de Guadalupe à Juan Diego, un paysan indigène, en 1531. L’image de la Vierge brune se serait imprimée sur son manteau, aujourd’hui exposé dans la basilique. Le pape Jean-Paul II a canonisé Juan Diego en 2002.

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International

Le Chili se rend aux urnes dans un climat dominé par la peur de la criminalité et de la migration

Au milieu d’un agenda dominé par la peur de la délinquance et d’une migration incontrôlée, les Chiliens retourneront aux urnes dimanche pour élire leur dirigeant pour les quatre prochaines années, lors d’un scrutin qui pourrait marquer le virage le plus prononcé vers l’extrême droite depuis la dictature militaire d’Augusto Pinochet.

Le candidat d’extrême droite José Antonio Kast arrive au second tour avec une large avance dans les intentions de vote — autour de 60 % — face à la candidate du gouvernement sortant, la communiste Jeannette Jara.

Contrairement à il y a quatre ans, lorsque les libertés individuelles et les revendications pour des réformes structurelles avaient ébranlé le système politique chilien, cette année la délinquance a éclipsé l’économie, la santé et l’éducation comme principale préoccupation des citoyens. S’ajoute, en bonne place sur la liste des inquiétudes, l’arrivée massive depuis 2019 de milliers d’étrangers, surtout des Vénézuéliens. De nombreux secteurs, y compris au sein du gouvernement sortant, ont lié cette migration incontrôlée à la hausse de la violence urbaine.

« La délinquance est un phénomène auquel nous n’étions pas habitués à ce niveau », a déclaré à l’Associated Press Norma Ayala, une retraitée de 67 ans. « Et cela a beaucoup changé, même si cela peut paraître mal, avec l’arrivée de tant d’étrangers. »

Ayala fait partie des près de deux tiers de Chiliens qui considèrent la violence comme leur plus grande crainte : 63 % des citoyens affirment qu’il s’agit de leur principale source d’inquiétude, tandis que 40 % citent l’immigration, selon le rapport Les préoccupations du monde, publié en novembre par IPSOS, qui recueille chaque mois l’opinion d’environ 25 000 personnes dans une trentaine de pays.

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Bien qu’il reste l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine, le Chili a vu son taux d’homicides doubler au cours de la dernière décennie, passant de 2,32 pour 100 000 habitants en 2015 à 6,0 en 2024.

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