International
L’ONU et Washington appellent à la levée d’un blocus pétrolier en Libye
AFP
L’émissaire de l’ONU et l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye ont appelé lundi à la reprise de la production sur deux importants champs pétroliers bloqués par un groupe armé, en pleine crise politique dans le pays.
La Libye, qui dispose des réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique, tente de s’extirper de plus d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Dimanche, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé la suspension de la production sur deux sites dans l’ouest du pays, après qu’un groupe armé a « fermé les vannes acheminant le brut » sur les sites d’al-Charara et d’al-Fil.
Cette fermeture a entrainé « des pertes de 330.000 barils par jour et une perte quotidienne de plus de 160 millions de dinars libyens (environ 32 millions d’euros) », a ajouté la NOC, qui a déclaré « l’état de force majeure ».
Cette mesure permet une exonération de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison.
« Je suis avec inquiétude les informations sur la fermeture de champs pétroliers (…) qui prive tous les Libyens de leur principale source de revenu », a tweeté Stephanie Williams, l’émissaire spéciale de l’ONU en Libye.
« Le blocus pétrolier doit être levé », a-t-elle insisté.
Un message appuyé par l’ambassadeur américain à Tripoli, Richard Norland, qui a appelé à la levée « immédiate » du blocus.
Celui-ci intervient alors que la Libye est enlisée dans une nouvelle crise politique, où s’opposent deux gouvernements rivaux.
Celui approuvé jeudi par le Parlement est dirigé par l’ex-ministre de l’Intérieur Fathi Bachagha, à Tobrouk (est). Il est en concurrence avec le cabinet de Tripoli (ouest), issu d’accords politiques parrainés par l’ONU, d’Abdelhamid Dbeibah, qui refuse de céder le pouvoir.
M. Dbeibah a appelé lundi les forces de sécurité de l’Ouest libyen à prendre « les mesures nécessaires » pour la réouverture de l’oléoduc transportant le pétrole depuis les deux champs, « fermé par des groupes hors-la-loi ».
Ces dernières années, l’activité économique du pays, très dépendante du pétrole, a été l’otage des divisions entre les camps rivaux de l’Est et de l’Ouest.
Certaines installations ont été détruites lors des conflits, en plus d’attaques ou blocus par des groupes armés ayant des revendications salariales ou sociales.
Mme Williams et M. Norland ont aussi appelé au rétablissement des vols intérieurs après des informations jeudi rapportant leur interruption à cause des tensions politiques.
Les autorités aéroportuaires à Tripoli n’ont pas confirmé officiellement cette interruption.
Amérique centrale
Huit corps retrouvés sous un pont près de la capitale guatémaltèque
Au moins huit corps ont été découverts ce vendredi en périphérie de la ville de Guatemala, dans un nouvel épisode de violence qui frappe le pays d’Amérique centrale, où plus de 2 150 homicides ont été recensés entre janvier et août.
Les corps, enveloppés dans des sacs en plastique et ligotés aux mains et aux pieds, ont été retrouvés sous un pont, au kilomètre 21 de la route menant à l’océan Atlantique (nord-est) du pays. Les pompiers volontaires du Guatemalaont procédé à leur extraction.
Pour le moment, les autorités n’ont pas précisé l’identité ni le sexe des victimes. Elles estiment que les corps auraient été abandonnés dans la nuit ou aux premières heures du matin, avant d’être découverts par des passants.
La Police nationale civile (PNC) a bouclé la zone afin de protéger la scène, tandis que le ministère public (MP) a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ces morts.
Selon un rapport du Centre de recherches économiques nationales (CIEN), fondé sur des données de la PNC et de l’Institut national de statistique, 2 154 homicides ont été enregistrés au Guatemala entre janvier et août 2025, un chiffre supérieur aux 1 816 homicides du même période en 2024.
Les registres de la police indiquent une hausse notable des morts violentes par rapport à l’an dernier.
Mai a été le mois le plus meurtrier avec 304 assassinats, suivi d’août (283) et de mars (275).
International
Vers un nouveau gouvernement à Gaza : Hamas cède la gestion à un comité temporaire
Le mouvement islamiste Hamas a annoncé ce vendredi qu’il avait convenu avec plusieurs factions palestiniennes, lors d’une rencontre tenue au Caire, de transférer l’administration de la bande de Gaza à un comité palestinien temporaire composé de « technocrates indépendants ».
« Ce comité sera chargé de gérer la vie quotidienne et les services de base, en coopération avec des partenaires arabes et des institutions internationales, sur la base de la transparence et de la responsabilité nationale », indique Hamas dans un communiqué.
Le groupe palestinien avait déjà fait part de sa disposition à céder la gouvernance de Gaza avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu actuel, et plusieurs factions palestiniennes avaient déjà donné leur accord à cette proposition il y a plusieurs mois.
Un comité international sera créé pour superviser le financement et la mise en œuvre de la reconstruction de la bande de Gaza, en accordant la priorité à l’unité du système politique palestinien et à l’indépendance de la prise de décision nationale, précise encore le communiqué.
Hamas ne mentionne pas dans sa déclaration le rôle que pourrait jouer l’Autorité nationale palestinienne (ANP), dirigée par le président Mahmoud Abbas, qui gouverne actuellement certaines zones fragmentées de la Cisjordanie occupée et a exprimé sa volonté d’assumer le contrôle de Gaza.
L’accord conclu entre le mouvement islamiste et les autres factions reprend en partie les éléments du plan américain sur le futur gouvernement de Gaza, bien qu’il inclue la supervision d’un organisme international dirigé par le président Donald Trump et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
Hamas s’était auparavant opposé à toute tutelle étrangère du comité, notamment à une supervision par Tony Blair. Cependant, le communiqué publié ce vendredi ne fait plus référence à ce point.
International
Washington renforce sa présence militaire dans les Caraïbes face au régime de Maduro
Les forces armées des États-Unis ont fait voler jeudi deux bombardiers lourds supersoniques jusqu’au large des côtes du Venezuela, un peu plus d’une semaine après qu’un autre groupe d’appareils américains a effectué un vol similaire dans le cadre d’un exercice simulant une attaque.
L’armée américaine a récemment renforcé de manière inhabituelle sa présence dans la mer des Caraïbes et dans les eaux proches du Venezuela, alimentant les spéculations selon lesquelles le président Donald Trump pourrait tenter de renverser le chef d’État vénézuélien Nicolás Maduro, inculpé de narcoterrorisme à Washington.
Depuis septembre, les forces américaines ont mené plusieurs frappes contre des embarcations au large du Venezuela, que Trump accuse de trafiquer de la drogue, intensifiant ainsi les soupçons d’une escalade militaire.
Selon les données de suivi des vols, deux bombardiers B-1 Lancer ont décollé de la base aérienne de Dyess, au Texas, avant de survoler les Caraïbes jusqu’à atteindre la côte vénézuélienne.
Un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison du caractère sensible de l’opération, a confirmé qu’il s’agissait d’un exercice d’entraînement des bombardiers B-1 dans la région.
L’avion B-1 Lancer est capable de transporter plus de bombes que tout autre appareil de l’arsenal militaire américain.
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