International
Ukraine: Macron fera un passage express au Salon de l’agriculture samedi

AFP
Guerre en Ukraine oblige, Emmanuel Macron va se contenter d’un passage beaucoup plus bref que d’habitude au Salon de l’agriculture, qu’il inaugurera samedi avant de laisser son Premier ministre Jean Castex déambuler au milieu des stands, a-t-on appris vendredi auprès de l’Elysée.
Selon la présidence, le chef de l’Etat va arriver tôt à la Porte de Versailles pour un échange avec les organisations agricoles et « les représentants de filières interprofessionnelles », suivi d’un « passage devant la vache égérie » et l’inauguration du salon proprement dite.
De source gouvernementale, M. Macron, qui avait passé douze heures au salon en 2020 (l’édition de l’année dernière a été annulée à cause de la pandémie de Covid-19), devrait arriver vers 07H00 avant de s’éclipser rapidement.
Il reviendra cette année au Premier ministre Jean Castex de faire « la déambulation et la visite de stands », selon l’Elysée.
Rendez-vous incontournable d’une campagne présidentielle, le Salon de l’agriculture était envisagé comme l’une des rampes de lancement possibles de la candidature d’Emmanuel Macron, qui n’a toujours pas officiellement annoncé son intention de briguer un nouveau mandat à l’Elysée.
Mais l’invasion russe en Ukraine a bouleversé l’agenda du président, qui consacre tout son temps à cette crise internationale aux ramifications multiples.
Les candidats déclarés ont pour la plupart annoncé leur venue au Salon la semaine prochaine. Mais l’écologiste Yannick Jadot, par ailleurs eurodéputé, a dû décaler son passage de mardi à jeudi, là aussi en raison de la crise en Ukraine.
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
-
International20 heures ago
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie
-
International20 heures ago
Léon XIV renvoie de l’état clérical un diacre condamné pour abus sexuels en Italie
-
International4 jours ago
Une explosion dans un bar de Madrid provoque l’effondrement partiel d’un bâtiment
-
International20 heures ago
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue
-
International20 heures ago
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville
-
International2 jours ago
Trump n’exclut pas une intervention au Venezuela face aux tensions croissantes avec Caracas
-
Amérique centrale2 jours ago
Marco Rubio : « La relation entre les États-Unis et le Salvador n’a jamais été aussi forte »