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Amérique centrale

Guatemala: nouvelles arrestations de juristes anticorruption

AFP

Deux juristes anticorruption guatémaltèques, ayant travaillé avec une commission de l’ONU, ont été arrêtés mercredi, portant à trois le nombre de juristes interpellés depuis le début de la semaine dans le pays. 

Ces arrestations font « suite à une plainte pour une possible coercition et pression sur une personne dans le but de déclarer des faits non avérés », a indiqué le Parquet dans un communiqué de presse.

A Washington, le département d’Etat a vivement dénoncé les « abus inacceptables et persistants » du Parquet, accusé de vouloir « punir les Guatémaltèques qui luttent contre l’impunité et promeuvent la transparence et la responsabilité ». 

Les juristes arrêtés mercredi étaient membres du Parquet contre l’impunité (PECI), créé par la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG) de l’ONU pour mener des enquêtes sur la corruption. Eva Sosa, son ancienne procureure, a été arrêtée et conduite en prison mardi après une audition devant un tribunal qui l’avait citée à comparaître.

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Ces nouvelles arrestations ont été demandées par un juge suite à une enquête qui a déterminé « leur possible responsabilité dans le crime d’abus d’autorité », poursuit le communiqué.

Des mandats d’arrêt ont également été émis pour deux autres anciens procureurs du PECI mais n’ont pas été exécutés, est-il précisé.

– Vaste réseau de fraude –

Vendredi, l’ONU et Washington avaient exprimé leur « inquiétude » concernant l’arrestation la veille de l’avocate Leyli Santizo, accusée de faire obstacle à la justice. Mme Santizo a été responsable durant onze années de la CICIG, qui a travaillé entre 2006 et 2019 en étroite collaboration avec le PECI.

Washington a suspendu l’année dernière sa coopération avec le parquet guatémaltèque après la destitution du procureur du PECI Juan Francisco Sandoval. Celui-ci a quitté le pays en affirmant craindre pour sa vie.

Les Etats-Unis avaient également indiqué ne plus avoir « confiance » en la procureure générale Consuelo Porras.

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En remplacement de M. Sandoval, Mme Porras avait nommé José Rafael Curruchiche, accusé par des militants anticorruption de poursuivre des opposants politiques. Ce sont ses services qui ont engagé une enquête contre Leyli Santizo.

La CICIG a permis, en lien avec la justice guatémaltèque, de poursuivre des hommes politiques, des militaires et des hommes d’affaires jusque là considérés comme intouchables.

La CICIG et le PECI ont mis au jour notamment un vaste réseau de fraude au sein des services des douanes, contraignant à la démission le président Otto Perez (2012-2015) et sa vice-présidente Roxana Baldetti. Tous deux, soupçonnés d’être à la tête du réseau, attendent en prison d’être jugés.

Cependant, la commission anticorruption de l’ONU a été chassée du pays en 2019 par le président de l’époque Jimmy Morales (2016-2020), visé par une enquête de la CICIG et de la justice sur le financement de sa campagne électorale victorieuse.

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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