Connect with us

International

Pérou: le président Castillo a-t-il mangé son chapeau ?

AFP

Le président péruvien Pedro Castillo a-t-il mangé son chapeau ? Au plus bas dans les sondages, forcé à un quatrième remaniement ministériel en six mois, il est apparu cette semaine sans le large couvre-chef caractéristique dont il ne s’était jusqu’ici jamais séparé.

Jeudi, M. Castillo a achevé sa troisième journée consécutive sans son remarquable chapeau à larges bords relevés et à haute calotte, typique des paysans de Cajamarca, la région du nord où il est né et où il était instituteur avant d’être élu à la tête du Pérou en juillet.

Ce chapeau blanc était devenu le signe distinctif de Pedro Castillo, presque un porte-bonheur. Il lui a permis d’engranger des voix et de remporter la présidentielle au second tour face à la candidate de la droite populiste, Keiko Fujimori.

Mais son couvre-chef a été aussi source de moqueries de la part de ses adversaires et de certains médias car le dirigeant ne l’enlevait jamais, sauf pour aller à la messe.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

C’est chapeau vissé sur le crâne qu’il a prêté serment, présidé à moultes cérémonies officielles, dont les conseils des ministres. A chaque rencontre avec un dirigeant étranger et même à la tribune de l’ONU à New York, Pedro Castillo ne s’est jamais séparé de sa large coiffe.

La stupéfaction a été donc grande mardi au Pérou lorsqu’il est apparu pour la première fois en public sans son accessoire habituel lors de la prestation de serment de son nouveau gouvernement, le quatrième en six mois de mandat.

La veille, pour tenter de remédier à sa popularité en berne, il avait, selon les médias locaux, rencontré un « coach » en leadership et en développement personnel, Saul Alanya. Ce dernier a confirmé à la radio RPP avoir rencontré Pedro Castillo, mais a soigneusement évité de divulguer les conseils qu’il aurait formulés.

« Je soupçonne que le coach en image lui a conseillé de changer et de commencer par le chapeau. Il pense que maintenant tout va changer dans son gouvernement », a commenté pour l’AFP l’analyste politique Augusto Alvarez Rodrich.

« Le problème est qu’il a enlevé son chapeau, mais pas les idées qui étaient sous le chapeau », a ironisé l’analyste, considérant que le manque de leadership de l’ancien syndicaliste est responsable de la fragilité de ses gouvernements successifs.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

– « Bolsonaro m’a kidnappé » –

Cette décision surprise survient également peu après la rencontre, le 3 février, entre le président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro et son homologue de la gauche radicale.

Lors de l’entrevue entre les deux chefs d’Etat à Porto Velho, dans un geste inattendu, M. Bolsonaro a décoiffé M. Castillo et s’est affublé du célèbre chapeau pour la photo officielle…

« Aidez-moi, Bolsonaro m’a kidnappé », a tweeté le compte parodique « Sombrero de Pedro Castillo » (Le chapeau de Pedro Castillo). Des blagues et mèmes ont depuis fleuri sur la toile.

« J’ai mal à la tête rien qu’en pensant à toutes les interprétations/allusions au chapeau absent qui figureront demain dans les colonnes » des éditoriaux, a tweeté jeudi Diego Salazar, journaliste et écrivain péruvien basé à Mexico.

Connu sous le nom de « chotano » ou « bambamarquino », ce chapeau est fait de paille tressée. Sa réalisation, entièrement à la main, peut prendre entre trois semaines et deux mois en fonction de sa taille.

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Extrêmement résistant, il est porté par les hommes et femmes qui travaillent aux champs, bien que les jeunes générations le délaissent. Son prix moyen est d’environ 2.500 soles (environ 600 euros).

C’est Guido Bellido, un député pro-gouvernemental du parti marxiste Peru Libre, dont est issu M. Castillo, qui lui aurait suggéré de se distinguer des autres candidats en portant ce chapeau et d’en faire son emblème politique.

Sous sa casquette de syndicaliste en 2017, à la tête des manifestations d’enseignants où il s’est fait connaître du grand public, Pedro Castillo n’arborait alors aucun couvre-chef.

Le chapeau n’est cependant pas un accessoire nouveau dans l’histoire politique péruvienne. Tupac Amaru II, le dirigeant indien qui souleva les populations paysannes au 18e siècle contre la domination espagnole, était lui-même coiffé d’un chapeau noir pointu devenu emblématique. 

Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

Continue Reading

International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

Advertisement

20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

Continue Reading

International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

Advertisement

20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Trending

News Central