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14.000 dollars par an pour payer la crèche, c’est fini, promet Biden

AFP
14.000 dollars par an pour envoyer son enfant à la crèche, seulement un petit Américain sur deux à l’école maternelle… Joe Biden, dont les grandes réformes peinent à prendre forme, veut expliquer vendredi pourquoi il est temps, selon lui, de doper les dépenses publiques pour les familles américaines.
Les chiffres distillés par la Maison Blanche, en amont d’un déplacement d’une journée du président dans le Connecticut (nord-est), sont frappants.
« Les Etats-Unis investissent beaucoup moins que d’autres pays dans les générations futures », s’alarme l’administration Biden.
Elle souligne que les Etats-Unis se classent à la 35ème place des 37 pays riches de l’OCDE pour les investissements publics consacrés aux enfants de moins de 5 ans, mesurés en pourcentage du PIB.
La Maison Blanche avance aussi que « les pays développés investissent en moyenne 14.000 dollars par an par enfant » pour les plus petits, contre… 500 dollars aux Etats-Unis.
Seulement la moitié des petits Américains âgés de 3 et 4 ans fréquente un établissement scolaire, contre 90% en France, en Allemagne, au Royaume-Uni.
Et dans le Connecticut, Etat pour lequel s’est envolé le président vendredi matin, il en coûte 14.000 dollars par an en moyenne pour envoyer son enfant à la crèche.
Mais Joe Biden promet de changer tout cela. Le président démocrate veut mettre en place des systèmes de crédit d’impôt pour les dépenses consacrées aux enfants, et offrir un accès gratuit à l’éducation aux petits de 3 et 4 ans, dans un cadre choisi par la famille (école maternelle publique ou structure privée).
En insistant sur ces coûts très concrets, Joe Biden, dont la cote de confiance est à la peine, espère sans doute renforcer l’adhésion des Américains aux vastes réformes dont il fait le coeur de son mandat: selon un récent sondage, seulement 10% des personnes interrogées en connaissent le contenu.
– Le spectre du déclin –
Le président, qui insiste régulièrement sur le risque du déclin américain face à la Chine, a beaucoup de projets: réparer des routes et des ponts, rénover les réseaux d’eau potable, développer la voiture électrique, mais aussi baisser le prix des médicaments, mieux rembourser les lunettes des personnes âgées, financer au moins deux années d’études supérieures…
Un programme ambitieux qui modifierait en profondeur le rapport des Américains à la puissance publique, dans un pays où faire face aux coûts et aux aléas de la vie reste une affaire avant tout individuelle.
Mais aussi un programme un peu fourre-tout, pas forcément très lisible, et surtout enlisé dans de difficiles négociations parlementaires.
Si les projets sur les infrastructures physiques sont à peu près consensuels, les dépenses sociales font débat, en particulier entre parlementaires démocrates.
Annoncé à 3.500 milliards de dollars, ce volet est actuellement négocié à la baisse entre les élus les plus progressistes et des parlementaires centristes inquiets de l’impact budgétaire, dont l’un au moins reproche à Joe Biden de vouloir encourager une mentalité « d’assistanat ».
Le président, pourtant rompu aux jeux parlementaires après avoir été sénateur pendant plus de trente ans, a commencé récemment à durcir le ton face à ces batailles fratricides.
Ses projets, a-t-il dit récemment, « c’est la compétitivité contre la complaisance. Créer des opportunités plutôt que décliner. Mener le monde ou regarder le monde nous dépasser ».
International
Le nouveau drapeau syrien est hissé pour la première fois au siège de l’ONU à New York

Le nouveau drapeau de la Syrie a été hissé ce vendredi pour la première fois au siège de l’ONU à New York et a ainsi rejoint le reste des bannières des pays membres de l’organisme international lors d’un événement auquel ont participé le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shibani.
Le ministre a assuré qu’il s’agissait d’un « moment historique » lors de la séance d’information sur le Moyen-Orient du Conseil de sécurité, qui est la première apparition publique d’un haut fonctionnaire du nouveau gouvernement syrien aux États-Unis depuis la chute du régime du président Bachar al-Assad en décembre.
« Ce drapeau n’est pas seulement un symbole mais la proclamation d’une nouvelle existence qui émerge après la souffrance, qui consacre un avenir basé sur la résilience et la promesse de changement après des années de douleur », a déclaré al-Shibani devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York.
Le nouveau drapeau a trois étoiles, était appelé « révolutionnaire » et était celui utilisé précédemment par les groupes d’opposition au régime d’Assad pendant la guerre civile. Celle-ci remplace ainsi la précédente avec deux étoiles comme emblème du pays.
Malgré le changement de gouvernement, l’ambassadeur de Syrie auprès des Nations unies, Koussay Aldahhak, n’a pas encore de relève. Le nouveau régime a décidé de maintenir le représentant comme un signe de continuité, bien que l’on ne sache pas si un mouvement se produira dans un avenir proche.
Cette semaine, une délégation de responsables syriens s’est rendue aux États-Unis pour assister aux réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington et aux réunions de l’ONU à New York, mais on ne sait pas si elle sera vue avec le gouvernement du président américain Donald Trump dans le cadre de la visite.
Les nouvelles autorités de Damas tentent de gagner la faveur des États-Unis dans l’espoir de lever les sanctions imposées contre la Syrie – qui restent en vigueur, bien qu’avec un soulagement temporaire dans certaines d’entre elles – et à ses alliés, à la suite de la répression par Assad contre les manifestations antigouvernementales de 2011 – Printemps arabe – qui se sont terminées par une guerre civile qui a duré plus d’une décennie.
L’administration Trump n’a pas encore officiellement reconnu l’actuel gouvernement syrien d’Ahmad al-Sharaa, qui a mené l’offensive qui a renversé Assad et dont le groupe est toujours désigné par les États-Unis comme une organisation terroriste.
International
La chapelle ardente du pape se termine pour procéder à la cérémonie de fermeture du cercueil

La chapelle ardente du pape François dans la basilique Saint-Pierre s’est terminée ce vendredi, après trois jours d’ouverture pour que les fidèles disent au revoir au pontife, pour procéder à la cérémonie de clôture du cercueil, avant les funérailles et l’enterrement prévus samedi.
Comme on peut le voir dans les images distribuées de l’intérieur de la basilique du Vatican, quelques minutes avant 19 h 00, heure locale (17 h 00 GMT), les fidèles ont cessé de défiler devant le cercueil de François et ne sont restés que des religieux et du personnel du Vatican à l’intérieur de Saint-Pierre.
Les travailleurs ont alors commencé à retirer les chaises disposées à côté du cercueil, réservées aux proches collaborateurs du pape argentin et à diverses autorités, ainsi que les clôtures qui délimitaient la nef centrale, où des milliers de personnes ont fait la queue pendant trois jours pour faire leurs derniers adieux.
Depuis mardi matin, lorsque le corps de François a été transféré à la basilique, plus de 250 000 personnes se sont rendues au Vatican pour lui rendre hommage, a annoncé vendredi le Saint-Siège.
Une fois la chapelle ardente terminée, la cérémonie de clôture du cercueil aura lieu, un rite solennel qui précède les funérailles prévues ce samedi à 10h00 heure locale (08h00 GMT), auxquelles on attend plus de 200 000 personnes.
Sports
La CONMEBOL propose d’élargir la Coupe du Monde 2030 à 64 équipes sur trois continents

La CONMEBOL a officialisé jeudi sa proposition d’élargir la Coupe du Monde 2030 à 64 équipes, qui se disputera pour la première fois sur trois continents.
« Nous sommes convaincus que la célébration du centenaire sera unique, car on ne fête qu’une seule fois les 100 ans. C’est pourquoi nous proposons, une seule fois, de réaliser cet anniversaire avec 64 équipes, sur trois continents simultanément », a déclaré le président de la CONMEBOL, Alejandro Domínguez, lors de son discours d’ouverture du 80e congrès ordinaire de l’entité.
La Coupe du Monde 2030, qui célèbrera le centenaire de la compétition, sera la plus grande édition à ce jour, avec six pays hôtes répartis sur trois continents. L’Uruguay, premier pays hôte en 1930, le Paraguay et l’Argentine en Amérique du Sud ; l’Espagne et le Portugal en Europe et le Maroc en Afrique.
La proposition sud-américaine d’étendre le tournoi avait déjà été présentée à la FIFA par un envoyé de la CONMEBOL lors d’une réunion du conseil de l’entité dirigeante du football mondial début mars.
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