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International

La Colombie adopte une réforme fiscale revue et corrigée

AFP

Le gouvernement colombien a adopté mardi une réforme fiscale, à l’origine de violentes manifestations au printemps 2021, mais désormais largement réécrite pour épargner la classe moyenne et affichant son ambition sociale envers les plus vulnérables. 

Au cours d’une cérémonie officielle au siège du gouvernement, le président Ivan Duque a signé cette nouvelle loi sur les impôts, baptisée « loi d’investissement social », dont l’objectif proclamé est la lutte contre la pauvreté, dans un pays durement touché par la pandémie de Covid-19.

Cette réforme, « fruit du consensus et de la résilience de la Colombie », est » la plus importante de ce siècle et bénéficiera à près de 29 millions de Colombiens en situation vulnérable », a assuré le président Duque sur son compte twitter.

Approuvée la semaine dernière par le Congrès colombien, elle se veut particulièrement ambitieuse, et doit permettre la collecte de plus de 15 milliards de pesos (près de 4 milliards de dollars).

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Elle prévoit, entre autres choses, des aides sociales directes à près de 14 millions de Colombiens, la gratuité de l’enseignement universitaire pour les jeunes issus des classes défavorisés, la création de 350.000 emplois pour les femmes, un appui financier aux petites et moyennes entreprises.

La première version de cette réforme, présentée au début du printemps par le président Duque pour lutter contre les conséquences économiques de la pandémie (avec une pauvreté atteignant 42% et le chômage à plus de 16%), augmentait notablement les impôts de la classe moyenne, alors en plein marasme et déjà confrontée à un sévère confinement.

Ce projet initial avait littéralement provoqué une explosion sociale, cristallisant les mécontentements et suscitant des manifestations massives contre le gouvernement à partir du 28 avril.

La répression policière a également alimenté la colère des centaines de milliers de manifestants descendus dans les rues partout dans le pays. Les violences ont fait au moins 60 morts, selon le Bureau du médiateur (ombdusman).

Le gouvernement a été contraint de retirer son projet, tandis que le ministre des Finances, Alberto Carrasquilla, a dû démissionner.

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La nouvelle réforme vise également à stabiliser les finances publiques, affectées par la récession provoquée par la pandémie, avec une chute du PIB de près de 7 %.

L’actuel ministre des Finances, José Manuel Restrepo, a estimé que le nouveau cadre fiscal était « approprié » au contexte social.

« Il génère des ressources et maintient le principe de ne pas affecter les classes moyennes, les personnes vulnérables et les retraités », a déclaré M. Restrepo dans une interview accordée à un média local.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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