Connect with us

Amérique centrale

Guatemala: un procureur anti-corruption évincé fuit le pays

AFP

Le principal enquêteur anti-corruption du Guatemala, Juan Francisco Sandoval, a fui le pays samedi pour « protéger sa vie », selon un responsable des droits de l’homme, quelques heures après avoir été limogé de son poste. 

M. Sandoval a été accompagné à la frontière salvadorienne par un médiateur suivant « (sa) décision difficile de quitter le pays pour sauver sa vie et son intégrité en raison des récents événements », selon le bureau du médiateur des droits de l’homme du Guatemala. 

La destination finale de l’ex-procureur est inconnue et des sources provenant d’organisations humanitaires salvadoriennes indiquent qu’il a déjà quitté le pays.

M. Sandoval a été démis de ses fonctions à la tête du bureau du procureur spécial contre l’impunité (FECI) du Guatemala vendredi par la procureure générale Consuelo Porras. 

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le bureau du procureur a justifié ce licenciement par des « abus constants et de fréquentes violations » de l’institution et des tentatives de « saper » le « travail, l’intégrité et la dignité » de Mme Porras.

Cette décision a suscité les critiques du département d’État américain, qui a qualifié Juan Francisco Sandoval de « champion de la lutte contre la corruption », ainsi que de plusieurs organisations humanitaires, membres de la société civile et entreprises. 

La responsable du département d’Etat pour les Amériques, Julie Chung, a condamné dans un tweet un « revers important pour l’État de droit ». 

Ce licenciement « alimente l’impression d’un effort systémique au Guatemala pour saper ceux qui sont connus pour leur lutte contre la corruption », a-t-elle ajouté. 

M. Sandoval a déclaré vendredi qu’il avait rencontré de nombreux obstacles dans son travail à la FECI et qu’on lui avait demandé de ne pas enquêter sur le président Alejandro Giammattei sans l’accord du procureur général, une demande qui selon lui allait « à l’encontre de l’autonomie et de l’indépendance » de la FECI. 

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le Centre contre la corruption et l’impunité dans le nord de l’Amérique centrale (CCINOC) a également dénoncé une décision qui entraînerait « des revers dans la lutte contre la corruption dans la région ». 

Samedi, environ 1.000 manifestants sont descendus dans les rues de la capitale Guatemala en solidarité avec M. Sandoval et ont appelé à la démission du président et de la procureure générale. 

Les manifestants ont également reproché à Alejandro Giammattei, médecin de profession, sa gestion de la pandémie et le manque de vaccins et de matériel dans les hôpitaux publics. 

La FECI, qui est rattachée au parquet, enquête sur des affaires de corruption d’ampleur. Elle a travaillé main dans la main avec la défunte Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), créée en 2006 par un accord entre l’ONU et le Parlement, qui a révélé plusieurs scandales mais dont le mandat n’a pas été renouvelé en 2019 par l’ex-président guatémaltèque, Jimmy Morales (2006-2020).

L’une de ses principales révélations a été la fraude douanière qui a conduit à la démission en 2015 du président de l’époque, Otto Pérez (2012-2015), accusé de diriger un réseau qui collectait des pots-de-vin auprès d’hommes d’affaires afin de frauder le fisc.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20250509_dengue_300x250_01
20250509_dengue_300x250_02
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Panama : arrestation du leader syndical bananier après les blocages liés à la grève

La police panaméenne a arrêté dimanche 15 juin 2025 Francisco Smith, dirigeant du syndicat bananier, accusé des dommages causés par les blocages de routes près de la frontière avec le Costa Rica lors d’une grève menée pendant un mois et demi par les employés de l’entreprise américaine Chiquita Brands.

Smith a été interpellé quatre jours après avoir conclu un accord avec l’État panaméen concernant les pensions et avantages sociaux des travailleurs bananiers. Cet accord avait mis fin à une grève entamée le 28 avril, qui a généré des pertes financières estimées à plusieurs millions de dollars.

« Un mandat d’arrêt a été émis » contre Smith à la demande du ministère public, a confirmé le ministre de la Sécurité, Frank Abrego, lors d’une conférence de presse. Selon une plainte déposée par un avocat privé, le leader syndical est poursuivi pour atteintes à la sécurité collective, dommages aux moyens de transport, troubles à l’ordre public, entre autres chefs d’accusation.

Pendant la grève, Chiquita Brands avait suspendu ses opérations et licencié plus de 6 500 employés de son usine située à Changuinola, dans la province de Bocas del Toro. La compagnie a évalué ses pertes à plus de 75 millions de dollars.

Bien que la grève ait été levée après l’adoption par le parlement d’un nouveau régime du travail rétablissant certains avantages, des manifestations persistent dans la région, notamment de la part d’enseignants et de communautés indigènes opposés à la réforme des retraites.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Samedi, des affrontements ont eu lieu entre les forces antiémeutes et des manifestants cagoulés, qui se sont échangés gaz lacrymogènes et jets de pierres.

Selon le ministre, environ 28 personnes ont été arrêtées lors des opérations menées par la police pour débloquer les routes de cette province caribéenne frontalière avec le Costa Rica.

Continue Reading

Amérique centrale

Guatemala : flambée d’extorsions pousse le gouvernement à resserrer l’étau sécuritaire

La Police nationale civile du Guatemala (PNC) a enregistré 9 085 plaintes pour extorsion entre janvier et avril 2025, un chiffre qui a poussé le gouvernement à revoir sa stratégie de sécurité, notamment en reprenant le contrôle des prisons dominées par les gangs.

Selon l’Indice des Dénonciations de Délits (IDD) publié par le Centre de recherches économiques nationales (CIEN), ce total représente une hausse par rapport à la même période en 2024, où 7 457 plaintes avaient été recensées. Chaque mois de 2025 a dépassé les 2 000 signalements, avec un pic en janvier (2 457 cas), un mois historiquement élevé en matière d’extorsions, selon le CIEN.

Pour avril 2025, l’institut a compté en moyenne 69 plaintes par jour, pour un total mensuel de 2 076. Wálter Menchú, analyste en sécurité du CIEN, a précisé que les chiffres réels pourraient être encore plus élevés, car toutes les victimes ne signalent pas les faits.

Avant la publication du rapport, le président Bernardo Arévalo a reconnu lors d’une interview à La Red 106.1 que l’extorsion constitue l’un des principaux problèmes du pays, lié « aux maras, à leurs imitateurs et à l’absence de contrôle historique dans les prisons ».

« Nous ne nions pas le problème. Nous procédons à une réorganisation des forces et des unités au sein du ministère de l’Intérieur pour y répondre efficacement », a affirmé le président. Il a souligné que ce phénomène touche les petits commerçants et les citoyens ordinaires.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Le ministère public (MP) a également alerté sur une nouvelle modalité d’extorsion, où des criminels se font passer pour des clients et attirent leurs victimes dans des lieux isolés pour leur extorquer de l’argent. En cas de refus, la victime est retenue contre son gré.

Toutefois, le président Arévalo a relativisé l’importance des maras dans le panorama sécuritaire actuel, affirmant que le principal problème reste le narcotrafic. Il lie la recrudescence de la criminalité aux opérations répressives menées dans les prisons et les zones à risque par la PNC et les Forces armées.

« Les structures criminelles sentent qu’elles perdent du terrain et réagissent face à la pression », a-t-il ajouté, citant des arrestations, des extraditions vers les États-Unis, des saisies de drogue et la destruction de plantations de marijuana.

« L’appareil sécuritaire progresse », a conclu le chef de l’État.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Chiapas : Quatre présumés membres du crime organisé tués près de la frontière guatémaltèque

Des policiers de l’État mexicain du Chiapas (sud) et des forces fédérales ont abattu dimanche quatre présumés criminels lors d’une poursuite près de la frontière avec le Guatemala, a annoncé le gouvernement local.

Dans un communiqué, le secrétariat à la Sécurité du Chiapas a précisé que les faits se sont produits dans la commune de Frontera Comalapa, après que les forces de sécurité ont été attaquées lors d’une patrouille de routine.

« Les autorités ont riposté (…) et ont réussi à neutraliser quatre présumés membres du crime organisé », indique la note officielle.

Selon des médias locaux, la poursuite aurait conduit les forces de sécurité mexicaines à entrer brièvement en territoire guatémaltèque.

Face à ces informations, la vice-présidente du Guatemala, Karin Herrera, a assuré sur le réseau X que « la frontière est sous contrôle » et que l’armée guatémaltèque maintient une présence active dans la zone afin de garantir la sécurité des habitants.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Le secrétariat à la Sécurité de l’État de Chiapas affirme de son côté que l’opération est restée à tout moment sur le territoire mexicain.

Une source anonyme au sein de l’administration a confié à l’AFP que les individus tués appartiendraient au puissant cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG), qui se dispute le contrôle de cette région stratégique avec le cartel de Sinaloa, notamment pour le trafic de stupéfiants.

Le Mexique a enregistré plus de 480 000 morts violentes depuis décembre 2006, date à laquelle a été lancée une stratégie controversée de lutte antidrogue impliquant l’armée.

Continue Reading

Trending

News Central