International
Pérou: le favori à la présidentielle dit n’être « ni communiste, ni terroriste »

AFP/Salle de presse
Pedro Castillo, le candidat de la gauche radicale et favori de la présidentielle au Pérou, a assuré mercredi n’être « ni communiste », « ni terroriste » face aux accusations de son adversaire de la droite populiste Keiko Fujimori.
« Nous ne sommes ni communistes, ni chavistes, ni terroristes », a déclaré M. Castillo, en référence notamment au pouvoir socialiste en place à Caracas, héritier de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez (1999-2013).
« Nous sommes des travailleurs, comme n’importe lequel d’entre vous », a ajouté l’instituteur et syndicaliste de 51 ans qui a créé la surprise le 11 avril en se hissant en tête (18,92%) au premier tour de la présidentielle, devant Keiko Fujimori (13,40%).
Le favori des sondages, en tournée dans le nord du pays, a rencontré mercredi l’économiste libéral Hernando de Soto, arrivé en quatrième position au premier tour et qui n’a pas encore donné de consignes de vote à ses partisans pour le second tour le 6 juin.
« Je l’ai rencontré pour lui faire part de mes observations concernent le danger de fermer le (libre) marché » notamment en nationalisant des entreprises, a indiqué M. de Soto sur Twitter.
« Le seul modèle viable est l’économie de marché, avec des mécanismes pour que ses bénéfices parviennent à tous les Péruviens, ce que j’appelle le +capitalisme populaire+ », a ajouté l’économiste.
Les adversaires de Pedro Castillo brandissent la menace qu’en cas de victoire de l’instituteur le Pérou ne soit dirigé par un gouvernement socialiste ou communiste.
Keiko Fujimori, 45 ans, la fille de l’ex-président Alberto Fujimori (1990-2000), a mis en garde contre le risque d’une dérive bolivarienne du pays, dans une allusion au refus de son rival de qualifier le pouvoir vénézuélien de « dictature » et au soutien que lui a apporté l’ex-président de gauche bolivien Evo Morales.
Selon tous les sondages récents, le candidat du parti de la gauche radicale Perou Libre l’emporterait largement — entre 12 et 20 points de pourcentage — sur la dirigeante de Fuerza Popular.
International
Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.
L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.
Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.
« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.
Amérique centrale
Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».
Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.
« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.
International
Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.
« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.
Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »
Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.
« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.
Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.
Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.
« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.
Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».
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