Connect with us

Amérique centrale

Panama une institutrice délaisse l’ordinateur pour la pirogue

AFP/Salle de presse

Dans son canoë, Madelaine progresse lentement sur la rivière Chagres : elle conduit l’institutrice Graciela Bouche à la rencontre de ses élèves d’une communauté indigène qui, faute de connexion, ne peuvent pas suivre les cours par internet.

La rivière Chagres, qui se jette dans le Canal de Panama, lui permet d’atteindre en une quinzaine de minutes les communautés indigènes vivant dans la région de Gamboa (province de Colon, côte caraïbe).

Le temps est calme, le ciel dégagé avec quelques nuages, et malgré un vent contraire Graciela débarque sans encombre au port des Ella Puru, des autochtones de l’ethnie embera.

« Les problèmes de connexion » empêchent les enfants de la communauté de suivre les cours comme les autres élèves, explique-t-elle.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Equipée d’un tableau noir et d’un ordinateur portable, l’institutrice âgée de 37 ans n’a pas oublié d’embarquer de la nourriture pour les enfants, dont la communauté souffre cruellement de l’absence de touristes, sa principale ressource.

Avant la pandémie, les enfants allaient à l’école dans la capitale, après un périple en pirogue puis en bus.

« Avec le téléphone, parfois on n’a pas de connexion, parfois on n’a pas accès aux données, ou alors je n’ai pas de crédit pour connecter mon enfant », explique Evelyn Cabrera, une jeune mère de 27 ans.

« La connexion, c’était très difficile, surtout pour nous, les indigènes », renchérit Johnson Menguizama, un père de famille âgé de 50 ans.

Maison « royale » –

Aussi, Graciela n’a fait ni une ni deux lorsque les restrictions de déplacement ont été levées au Panama, lui permettant d’aller à la rencontre de ses élèves une fois par semaine. L’institutrice se charge aussi de coordonner les cours avec les professeurs de mathématiques ou d’anglais.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Dans le village, Graciela fait la classe à une trentaine d’enfants, dans le De Ara, une maison « royale » traditionnelle en amphithéâtre faite de poutres et coiffée d’une toiture de feuillage.

Autour de « l’école » les mères attendent, vêtues de leurs jupes traditionnelles de couleurs vives, la tête ornée d’une parure fleurie.

« Ce n’est pas n’importe qui qui fait un tel effort. La traversée de la rivière est un peu longue et dangereuse, mais elle le fait parce qu’elle aime les enfants », salue Evelyn.

A midi, l’institutrice quitte le monde réel et retourne à la ville et à ses cours virtuels pour les petits citadins.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20250509_dengue_300x250_01
20250509_dengue_300x250_02
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Le président Arévalo dénonce la criminalisation des juges et journalistes au Guatemala

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a exprimé son « inquiétude » à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur l’indépendance des magistrats et des avocats, Margaret Satterthwaite, concernant la criminalisation de journalistes, d’avocats et de juges dans le pays.

C’est ce qu’a déclaré jeudi Santiago Palomo, secrétaire à la communication sociale de la présidence, à la suite de la réunion tenue lundi dernier entre Satterthwaite et Arévalo de León, dans le cadre d’une visite officielle de la rapporteuse au Guatemala.

« Le président a partagé avec la rapporteuse les limitations actuelles à l’exercice d’une justice indépendante dans le pays », a souligné Palomo en conférence de presse.

« Il a notamment exprimé son inquiétude quant à la criminalisation ciblée contre des juges, journalistes et avocats engagés dans le renforcement de la justice guatémaltèque », a-t-il ajouté.

La rapporteuse spéciale a entamé lundi une mission officielle au Guatemala, qui se prolongera jusqu’au 23 du mois, afin d’analyser l’état du système judiciaire dans le pays.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Selon le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au Guatemala (OACNUDH), la rapporteuse évaluera les mesures prises pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’impartialité du ministère public, ainsi que la libre pratique du métier d’avocat.

Elle abordera également la structure, l’organisation et le fonctionnement du pouvoir judiciaire et du ministère public, dont les hautes sphères sont sanctionnées par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption et de tentative d’annulation des élections de 2023.

La diplomate analysera aussi le droit à un procès équitable, en y intégrant une perspective de genre, et étudiera l’égalité d’accès à la justice.

Selon diverses organisations non gouvernementales, au Guatemala, plusieurs personnalités sont considérées comme des « prisonniers politiques » en raison de poursuites judiciaires motivées politiquement : le journaliste José Rubén Zamora, l’ancien procureur anticorruption Stuardo Campo, le vice-ministre Luis Pacheco, l’avocat Gustavo Masaya et le leader indigène Héctor Chaclán.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Honduras : alerte rouge demandée contre l’ex-chef militaire Romeo Vásquez pour homicide

Le ministère public du Honduras a annoncé ce jeudi avoir demandé à un juge de solliciter une alerte rouge auprès d’Interpol afin de permettre la capture de l’ancien chef des forces armées, Romeo Vásquez, recherché pour homicide en lien avec le coup d’État de 2009.

Dans un communiqué, le parquet a précisé avoir demandé « à un juge d’émettre un ordre à l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) pour la diffusion d’une alerte rouge internationale en vue de l’arrestation de Romeo Vásquez ».

Vásquez était chef d’état-major des forces armées lorsque, le 28 juin 2009, le président de l’époque, Manuel Zelaya, fut renversé et expulsé du pays après avoir voulu organiser une consultation populaire, en dépit des avertissements de plusieurs institutions qui la jugeaient illégale.

Selon les autorités judiciaires, la demande d’alerte rouge fait suite à une procédure pénale en cours contre Vásquez pour l’homicide d’Isy Obed Murillo et pour tentative d’homicide sur Alex Roberto Zavala, deux partisans de Zelaya — ce dernier étant aujourd’hui époux et conseiller de la présidente actuelle, Xiomara Castro.

Les mêmes accusations pèsent également sur l’ex-sous-chef des forces armées, Venancio Cervantes, et l’ancien commandant des opérations spéciales, Carlos Roberto Puerto, tous deux actuellement incarcérés.

Advertisement

20250509_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Le 5 juillet 2009, Zelaya tenta de revenir au Honduras par voie aérienne. Une manifestation avait alors eu lieu à l’aéroport de Toncontín à Tegucigalpa pour l’accueillir, durant laquelle Isy Obed Murillo fut mortellement touché à la tête, vraisemblablement par une balle de fusil.

Les trois officiers à la retraite avaient été arrêtés le 5 janvier dernier et transférés à la prison nationale proche de Tegucigalpa, mais une semaine plus tard, la détention préventive fut remplacée par une assignation à résidence.

Cependant, le 3 mars, la cour d’appel pénale a annulé cette mesure et ordonné leur retour en détention. Cervantes et Puerto se sont rendus volontairement le 18 mars, tandis que le lieu où se trouve Romeo Vásquez demeure inconnu.

Continue Reading

Amérique centrale

Guatemala : Human Rights Watch demande des mesures fortes contre des juges et députés

Le tribunal officialise les résultats du second tour de scrutin au Guatemala

Human Rights Watch (HRW) a adressé ce mardi une lettre ouverte à la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, lui demandant d’élargir les sanctions européennescontre plusieurs membres du Congrès et du pouvoir judiciaire du Guatemala, et d’agir plus fermement en faveur de l’État de droit dans le pays centraméricain.

L’organisation affirme que le ministère public guatémaltèque engage des poursuites pénales infondées contre des journalistes indépendants, des magistrats, des procureurs et des dirigeants autochtones, tels que Luis Pacheco et Héctor Chaclán, arrêtés le 23 avril dernier et inculpés pour des accusations liées au terrorisme.

Human Rights Watch recommande à l’UE de geler les avoirs et d’interdire de voyager aux fonctionnaires « responsables de porter atteinte à la démocratie et à l’État de droit au Guatemala ».

Plus précisément, l’ONG demande que ces sanctions soient étendues aux députés Felipe Alejos et Álvaro Arzú ; au procureur régional Dimas Jiménez ; au juge de la Cour suprême Luis Mauricio Corado ainsi qu’aux juges pénaux Carol Patricia Flores, Jimi Rodolfo Bremer et Víctor Manuel Cruz.

Continue Reading

Trending

News Central