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Venezuela: dans la région natale d’Hugo Chavez, le pouvoir ne veut pas perdre les régionales

AFP

Le pouvoir vénézuélien mobilise sa machine électorale pour garder dimanche le contrôle de Barinas, l’État symbolique et stratégique où est né l’ex-président Hugo Chavez (1999-2013), où la justice a annulé le scrutin régional de novembre et demandé une nouvelle élection.

«Dimanche, on donne un coup de balai !», harangue Jorge Arreaza, le candidat du parti au pouvoir, sur une scène immense où il embrasse une réplique du sabre du héros des révolutions d’Amérique latine, Simon Bolivar, et exhibe une relique de baïonnette d’un héros local du XIXe siècle, Ezequiel Zamora.

Conserver la région natale du «Comandante», où les habitants sont appelés à voter pour le poste de gouverneur, va au-delà du symbole.

Car Barinas est une région clé pour le gouvernement de Nicolas Maduro, successeur de Chavez, avec ses plaines agricoles, ses réserves pétrolières et sa situation proche de la frontière colombienne où sévissent guérillas et narcotrafiquants.

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Près de 25.000 agents de sécurité, dont 15.000 militaires, sont déployés depuis vendredi dans une opération sécuritaire jamais vue dans cette région de l’ouest du Venezuela, où les affiches à la gloire d’Arreaza sont partout.

Des ministres, des gouverneurs pro-Chavez d’Etats voisins et des fonctionnaires de haut rang ont défilé ces derniers jours à Barinas, distribuant parfois des cadeaux en tous genres : cuisinières, réfrigérateurs, téléviseurs et même des logements sociaux.

Certains se sont même montrés en train d’aider à la collecte des ordures.

– Dynastie familiale –

Le 21 novembre, le PSUV a failli perdre ce fief historique, gouverné depuis 1998 par un membre de la famille d’Hugo Chavez.

La dynastie a commencé avec son père, Hugo de los Reyes Chavez (1998-2008), s’est poursuivie avec ses frères Adan (2008-2016) et Argenis (2017-2021). Ce dernier a été remplacé par Jorge Arreaza dans la course à sa succession.

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L’opposition dénonce un «bidouillage» pour priver son candidat, Freddy Superlano, de sa victoire aux élections de novembre. Alors que les résultats des élections étaient publiés pour les 23 Etats vénézuéliens, ceux du Barinas ont été retardés pendant des jours, puis finalement suspendus, alors que, après le dépouillement de 90% des bulletins, Freddy Superlano menait avec 37,60% des voix, contre 37,21% pour Argenis Chavez.

Freddy Superlano a ensuite été déclaré inéligible, tout comme sa femme, qui devait le remplacer.

Jorge Arreaza, 48 ans, ancien vice-président et ancien ministre des Affaires étrangères, gendre de Chavez, se déclare «fils adoptif» de Barinas.

Jeudi, une nouvelle panne d’électricité à plongé Barinas dans le noir, comme souvent. Le gouvernement Maduro a dénoncé un «sabotage» visant à entraver les élections.

Sergio Garrido, qui a repris le flambeau après la disqualification de l’épouse de M. Superlano, dénonce «l’usage, l’abus et le détournement» des ressources de l’Etat pour favoriser le candidat du PSUV.

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Il croit cependant en ses chances. Une longue caravane de véhicules l’accompagnait dans la clôture de sa campagne : «les Chavez sont finis !», criait un homme sur un camion en agitant un drapeau vénézuélien.

«Avec un taux de participation élevé, l’opposition devrait gagner, mais l’abstention pulvérise ses chances», estime Luis Vicente Leon, président de l’institut de sondage Datanalisis.

Le directeur de l’institut Delphos, Felix Seijas, pense que l’annulation des résultats de novembre pourrait «inhiber» les électeurs de l’opposition. «Le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour gagner Barinas» dans une année où l’opposition pourrait tenter d’organiser un référendum pour destituer Nicolas Maduro, note-t-il.

«Ils ne peuvent pas permettre une victoire de l’opposition dans un Etat si important pour le chavisme, car cela alimenterait le récit selon lequel le chavisme n’est pas tout-puissant», explique M. Seijas.

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El Salvador descarta riesgo de tsunami tras fuerte sismo en Japón

El Ministerio de Medio Ambiente y Recursos Naturales (MARN) informó este lunes que no existe amenaza de tsunami para El Salvador tras el fuerte sismo de magnitud 7.6 registrado en la costa este de Japón. La institución destacó que, luego del análisis realizado por el Pacific Tsunami Warning Center (PTWC), la alerta quedó completamente descartada.

A través de su cuenta en la red social X, el MARN reiteró que no se identificó peligro alguno para el país, confirmando la evaluación preliminar emitida minutos después del temblor ocurrido en territorio japonés durante la mañana del lunes.

Tras el potente movimiento telúrico, la Agencia Meteorológica de Japón (JMA) emitió una alerta de tsunami con olas de hasta tres metros de altura, lo que obligó a más de 13,000 personas en las prefecturas de Hokkaido, Iwate y Miyagi a evacuar hacia refugios seguros.

Medios japoneses, citados por la agencia EFE, reportaron al menos ocho personas lesionadas a causa del sismo.

En otros países con costas en el océano Pacífico, como Perú, las autoridades también activaron protocolos de vigilancia. La Dirección de Hidrografía y Navegación de la Marina de Guerra incrementó el monitoreo a lo largo del litoral peruano, aunque igualmente descartó cualquier riesgo de tsunami para su territorio. La institución confirmó en X que mantiene la supervisión reforzada tras el evento sísmico en Japón.

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Perú captura a jefe narco que traficaba cocaína a EE.UU. y Europa

La policía antidrogas de Perú, con apoyo de autoridades estadounidenses, capturó a un jefe narco que abastecía a una red internacional de tráfico de drogas con operaciones en Norteamérica y Europa, informó la institución.

La detención de Brucelee Bermudo se realizó en la localidad de Chiriaco, en la selva nororiental del país, tras un operativo de seguimiento internacional.

Según un comunicado de la Dirección Antidrogas (Dirandro), Bermudo lideraba una organización criminal que exportaba grandes cargamentos de clorhidrato de cocaína hacia Estados Unidos y Europa, utilizando contenedores de cartón reciclado para camuflar la droga.

La red estaba integrada por ciudadanos de México, Venezuela y Guatemala, y operaba desde el Valle de los Ríos Apurímac, Ene y Mantaro (VRAEM), una de las principales zonas productoras de cocaína en Perú.

Bermudo, de 42 años, fue trasladado a Lima y tiene orden de captura con fines de extradición a Estados Unidos.

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Ocho salvadoreños fallecen en accidente vial en Georgia

El Ministerio de Relaciones Exteriores de El Salvador lamentó el fallecimiento de ocho connacionales en un accidente de tránsito ocurrido el lunes en la carretera interestatal I-85, en el condado de Jackson, Georgia, Estados Unidos. Entre las víctimas hay tres adultos y cinco niños salvadoreños, según el informe del Departamento de Seguridad Pública de Georgia.

El accidente involucró a una rastra que impactó por detrás la camioneta en la que viajaba la familia, provocando una colisión múltiple con otros cuatro vehículos. Posteriormente, tanto la rastra como la camioneta se incendiaron.

La cancillería salvadoreña informó que su representación consular en Duluth, Georgia, brinda acompañamiento y asistencia a los familiares de las víctimas, reafirmando su compromiso de apoyar a la familia en estos momentos de dolor.

El conductor de la rastra, identificado como Kane Aaron Hammock, de 33 años y residente de Gainesville, Georgia, fue arrestado y enfrenta ocho cargos de homicidio vehicular en segundo grado, un cargo de feticidio por vehículo, entre otros delitos relacionados con conducción negligente.

La Junta Nacional de Seguridad en el Transporte (NTSB) y la Patrulla Estatal de Georgia iniciaron una investigación para determinar las causas del accidente.

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